Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 06.08.2024 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 284 fois

OCCITANIE Carole Delga rend hommage à la mémoire des Roms, victimes de l’Holocauste

Carole Delga

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie

En langue rromani "Dikh he na bister" se traduit par "Regarde et n’oublie pas".

A l'occasion de la Journée européenne de commémoration de l'Holocauste des Roms, le 2 août, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, rend hommage à la mémoire des centaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants exterminées par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

« ʺToujours debout, jamais à genouxʺ les mots de Raymond Gurême, déporté à 15 ans, ancien résistant, militant contre l’antitsiganisme, grande figure des Voyageurs, résonnent encore si justement aujourd’hui. »

Carole Delga
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie

Durant la seconde guerre mondiale, près de 500 000 Roms ont été exterminés. La journée européenne de commémoration de l’Holocauste des Roms, victimes de persécutions et des crimes racistes du nazisme et de l’État français, est primordiale pour que la mémoire ne s’échappe pas, pour que l’histoire ne se répète pas.

« L’Occitanie porte une histoire particulière, marquée par l'internement de milliers de « nomades » à Lannemezan, Argelès-sur-Mer, Agde ou Rivesaltes par le régime de Pétain, de janvier 1941 à novembre 1942. »

Aujourd’hui, le Mémorial du camp de Rivesaltes leur rend hommage et donne la parole aux descendants d’internés à travers une exposition unique en France : « Le Camp des Familles ».

La présidente PS de la Région Occitanie, Carole Delga (Photo : Nicolas Dhombres)

Pour faire œuvre utile et transmettre les enseignements de notre passé, en accord avec son Plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la Région Occitanie a mis en place le parcours « Mémoire et Citoyenneté ». Ce programme permet à des lycéens de se rendre à Auschwitz-Birkenau et au camp de Rivesaltes pour entreprendre un travail mémoriel intime et collectif.

« J’en suis convaincue, l’éducation reste le principal chemin pour lutter contre le rejet de l’autre. Il faut résister aux discriminations, aux racismes, aux expulsions violentes dont sont trop souvent victimes les Voyageurs en Europe. Il faut résister aux idées d’extrême droite. Il faut résister pour faire triompher les idées de fraternité et de solidarité. »

Pour plus d’infos c’est par là et par ici.

Anthony Maurin

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