En Occitanie, faire du sport (37 %) et s'alimenter de façon plus équilibrée (29 %) arrivent une nouvelle fois en tête.

"Cette 12e édition du baromètre sport-santé montre que la sédentarité des Français baisse alors que le niveau de pratique augmente et cela va même au-delà du niveau d’avant crise sanitaire. Pour autant, presqu‘un quart d’entre eux a dû renoncer à prendre ou renouveler un abonnement sportif en 2023 à cause de l’inflation... Encore plus alarmant certains ont dû y renoncer aussi pour leurs enfants !", explique Marilyne Colombo, présidente de la FFEPGV.

Cette dernière poursuit : "Dans ce contexte, notre fédération est plus que jamais mobilisée. Sa mission, qui est inscrite dans ses statuts, est de rendre accessible la pratique physique et sportive à tous les publics. Nous avons donc mis en place des programmes destinés aux personnes exclues de l’activité sportive pour des raisons d’âge, de santé, mais aussi de difficultés sociales, d’éloignement territorial ou de handicap physique. Pour atteindre cet objectif, nous nous appuyons sur nos 6 500 animateurs, près de 5 000 clubs et plus de 360 000 licenciés. Ce qui fait de la FFEPGV la première fédération sportive non compétitive et la 7e fédération sportive de France."

Sur le podium des bonnes résolutions 2023 en Occitanie arrivent en premier la pratique d'une activité physique régulière pour 37 % des Occitans (contre 34 % en 2022 et 32 % en 2023 au national). Ensuite, les habitants de la région désirent s'alimenter de façon plus équilibrée pour 29 % (23 % en 2022), passer plus de temps avec sa famille et ses amis pour 25 % (31 % en 2022) ou encore se réserver de vrais moments de détente pour 25 % (23 % en 2022).

Aussi, en 2022, un peu plus de six "occitans" sur dix déclarent avoir tenu au moins une des résolutions qu’ils s’étaient fixés pour l’année, une proportion qui augmente par rapport à l’an dernier (59 %). En Occitanie, le niveau de pratique sportive augmente. Près de sept occitans sur dix déclarent pratiquer une activité sportive, un indicateur qui augmente depuis l’an dernier de cinq points. Parmi eux, 44 % pratiquent plus de trois heures de sport par semaine (versus 41 % au national).

Aussi, s’ils sont plus nombreux à pratiquer une activité sportive, de façon corolaire, la durée moyenne de la pratique augmente et n’a jamais été aussi importante avec une durée moyenne de 4,4 heures (contre 4,6 heures au national).

La crise économique joue son rôle...

Le contexte inflationniste actuel amène les occitans à faire des choix sur leurs dépenses courantes. Malheureusement l’activité physique n’échappe pas à la règle. 26 % des occitans qui en avaient l’intention déclarent que l’inflation les a déjà amenés à renoncer soit à participer à un événement sportif, à prendre ou renouveler un abonnement sportif ou encore acheter de nouveaux équipements.

Autre point alarmant, l’inflation impacte aussi la pratique sportive des enfants et leurs équipements en Occitanie. 33 % des parents déclarent que l’inflation les a amenés à renoncer, au moins une fois à acheter de l’équipement pour leur enfant, les inscrire à un évènement sportif, ou prendre ou renouveler l’abonnement sportif de leur enfant.