Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 11.06.2021 - thierry-allard - 2 min  - vu 793 fois

RÉGIONALES Carole Delga soutenue par 160 maires gardois

160 maires du Gard font partie du comité de soutien à Carole Delga (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

« Ce comité de soutien est d’une ampleur inédite », lance le conseiller régionale sortant Fabrice Verdier, jeudi soir au Pont du Gard, au moment de présenter une liste de 160 maires du département qui soutiennent la présidente sortante (PS) de la Région Occitanie. 

160 maires, ça fait 45 % des édiles gardois et 8 présidents d’intercommunalités sur les 11 du département. Autant dire que ça fait du monde. « Les maires ont reconnu le travail de Carole Delga, pour qui il n’y a pas de petits dossiers ni de petites communes, nous avons essayé d’être au plus près des communes avec notamment les contrats Bourgs-centres », poursuit le conseiller régional sortant. 

Ce comité de soutien XXL est présidé par le sénateur Denis Bouad, qui a fait chauffer son téléphone pour rallier autant d’élus à la cause de Carole Delga. Lui salue le fait que « des maires de toutes sensibilités » ont rejoint le comité, dont certains « avec une sensibilité pas forcément de Gauche. »

La preuve selon lui que « l’écoute des élus ruraux, de leurs difficultés, le soutien de leurs projets de développement économique et d’aménagement du territoire » par la Région a payé. « Denis Bouad a convaincu tous ces maires par le bilan », résume la tête de liste départementale Amal Couvreur. « La Région est proche de la ruralité », estime quant à lui le maire communiste de Cendras Sylvain André, rejoint par la maire du Vigan Sylvie Arnal. « Carole Delga n’est pas hors-sol, elle écoute les attentes des élus de proximité, nous nous reconnaissons en elle », note la maire de Pont-Saint-Esprit Claire Lapeyronie, par ailleurs sur la liste gardoise. 

Pour la suite, Amal Couvreur veut « que nous restions cette belle région universelle, ouverte sur les autres et pas dans le repli identitaire comme certains le souhaitent. » L’adversaire numéro un est clairement identifié : le Rassemblement national, annoncé haut dans les sondages, qui constitue « une impasse » pour Fabrice Verdier. « J’ai un peu d’expérience, glissera ensuite le maire de Bellegarde Juan Martinez. Le RN, je sais ce que ça donne, et ce ne sont pas des bonnes choses. » 

Reste à voir si ce soutien des élus, si significatif qu’il soit, se verra dans les urnes les 20 et 27 juin. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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