Y’a plus de saisons ma bonne dame ! Cet adage, qu’on entend de temps en temps et qu’on répète aussi parfois, prend plus que jamais tout son sens. Le dossier que la rédaction vous propose cette quinzaine s’intéresse aux conséquences concrètes du changement climatique sur la vie des Gardois. Les agriculteurs par exemple. Ils s’adaptent et, surtout, anticipent. Comme Christophe Mugard, un arboriculteur de Montfrin, qui délaisse ses ceps de vigne pour planter des clémentiniers plus résistants aux aléas climatiques modernes. Autre conséquence plus surprenante : elle concerne l’immobilier. La chambre régionale des comptes alerte des risques climatiques sur le littoral, notamment au Grau-du-Roi, et la possibilité pour les propriétaires d’un appartement ou d’une maison de perdre une partie de la valeur de leur bien, voire l’intégralité… Inquiétant. Tout comme les phénomènes de sécheresse qui fissurent les habitations et mobilisent plus que jamais les assureurs. Un dossier passionnant qui, comme le changement climatique, nous concerne tous. 

Plus léger, vous découvrirez peut-être pour la première fois le visage de Jules Milhau. Si son nom vous dit quelque chose, c’est qu’il a récemment fait parler de lui en étant choisi pour réaliser l’affiche des ferias de Nîmes en 2025. Dans le portrait qui lui est consacré, ce discret jeune homme de 24 ans décrit sa manière de travailler, revient sur son parcours d’artiste qui lui tendait les bras et dévoile les à-côtés d’une vie dédiée à la peinture. Du régal. 

Un autre qui se régale en ce moment, c’est notre chroniqueur François Martin. Dans sa rubrique « C’est encore mieux en le disant », et pour nous en le lisant, il s’en donne à cœur joie sur l’actualité politique. Il faut dire qu’il est quand même très aidé par les hommes politiques eux-mêmes, notamment la Droite nîmoise qui se livre une terrible guerre de succession à la mairie de Nîmes. Les amateurs des coulisses de la vie politique devraient y trouver leur compte. Et si vous n’en avez pas assez, rappelons que le site d’Objectif Gard propose ses indiscrétions tous les dimanches à midi. 

On finit par cette information qui pourrait presque passer inaperçue au milieu des pages territoires. Et ce serait dommage tant le combat d’Annelise et Anthony Gay est admirable. Ce couple tient la ferme de Bounty à Saint-Gilles et recueille les animaux victimes de maltraitance. Annelise et Anthony travaillent et passent une partie de leurs salaires et quasiment tout leur temps libre à soigner, nourrir et surtout chérir leurs animaux. Ne bénéficiant d’aucune aide de l’État, ils font appel à des âmes généreuses. Si vous voulez les aider, rendez-vous sur le site Internet de la ferme de Bounty.