Une initiative pour promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes. C’est l’ambition de ce premier cycle de conférences, organisé ce lundi aux archives départementales du Gard. « Nous organisons souvent des événements relatifs à la lutte contre les violences faites aux femmes. Ces violences ont pour origine le manque d’égalité. C’est pourquoi, avec ces conférences, l’idée était de commencer à s’attaquer aux sources des inégalités », souligne Isabelle Fardoux-Jouve, conseillère départementale PCF déléguée à l’égalité femmes-hommes ainsi qu’à la lutte contre la discrimination. Une délégation créée en 2016 et confiée à l’élue de la Grand-Combe.

37,7 % des licenciées sont des femmes

L’inégalité commence dès l’enfance : « Lorsque nous allons dans les collèges, les filles disent systématiquement qu’elles aimeraient jouer au foot, mais que les garçons ne veulent pas ! », raconte Isabelle Fardoux-Jouve. Ces constructions sociétales souvent ancrées dans notre éducation se perpétuent à l’adolescence, puis à l’âge adulte. « Le sport est à la fois un espace où se manifestent les inégalités de la société, mais aussi un lieu où des transformations peuvent être réalisées, un levier pour l’émancipation. À condition d’assumer des politiques publiques volontaristes, en collaboration avec tous les acteurs », a commenté le vice-président PCF aux Sports, Vincent Bouget.

Aujourd’hui, sur les 1 850 clubs sportifs représentant 170 000 licenciés, le Conseil départemental du Gard a recensé 37,7 % de femmes. Au sein de Nîmes métropole, la question du sport féminin a fait irruption sur la place publique, lors de l’arrêt des subventions versées par l’Agglo nîmoise aux clubs amateurs. L’une des tables rondes consacrées aux défis du sport féminin a permis de réunir plusieurs protagonistes, dont la joueuse de football Béatrice Kabore, du Nîmes Football Féminin. Une manière de montrer aux filles des exemples de figures sportives féminines qui ont réussi.