TOROS Un festival taurin pour faire rêver les bambins

Marc Serrano (Photo Anthony Maurin).
Marc Serrano est un grand habitué de l’organisation de festivals taurins. Le maestro nîmois récidive le 22 octobre prochain au domaine de Méjanes.

Il a présenté ce festival à Paris avec quelques célébrités dont Philippe Caubère mais c’est bien ici, en local, que le matador de toros nîmois veut poursuivre la communication autour de l’événement. Pourquoi ce festival ? Pour l’association « un toro pour un rêve d’enfant ».
« C’est notre deuxième édition et je dois avant tout remercier tous les bénévoles qui jouent le jeu ! Philippe Caubère, immense comédien aux accointances taurines, sera le parrain de l’édition 2023. Il était avec nous lors de la présentation du festival dans une brasserie parisienne où nous voulions toucher un autre public et parler de la corrida car nous avons bien vu cet hiver qu’il fallait en parler au plus grand nombre. »

Avec une belle couverture médiatique, le coup de communication a fonctionné et a permis de donner un coup de projecteur à l’aficion parisienne car oui, il y a une aficion à la capitale ! « Nous invitons les Parisiens, curieux, à venir voir ce qu’est la tauromachie même si c’est sous la forme d’un festival c’est déjà une première approche. Certains ont dit qu’ils viendraient donc c’est positif ! »

Les arènes seront décorées par Stan Blohorn et ses bucrânes. Il sera accompagné de Phénix Varbanov. Le discours d’ouverture sera quant à lui fait par Yannis Ezziaidi.
Le rendez-vous débute en matinée avec à 10h30 trois vaches d’El Campo pour un bolsin composé d’élèves des écoles taurines de Nîmes (CFT), d’Arles, de Béziers, d’Adour Aficion et de Cataluña sans oublier la présence de l’AFAP. Le meilleur sera retenu par le vote du public et intègrera le cartel de 15h30. « On a choisi de mettre l’école taurine de Catalogne parce qu’il faut encourager leur geste militant et courageux ! »

Ils seront six à partager l’affiche. Quatre nîmois, Marc Serrano forcément mais aussi Stéphane Fernandez Meca, Lalo de Maria et Nino Julian, sans oublier Carlos Olsina et Maxime Solera, quatre matadors de toros et deux novilleros dans le désordre. « L’idée était de mettre en avant la tauromachie française au fil des temps. Il y aura plusieurs générations ! La plus ancienne sera incarnée par Stéphane Fernandez Meca qui a fait sa despedida à Châteaurenard en 2019. Je représenterai les toreros en activités les plus âgés et il y aura les plus jeunes que je veux faire toréer un peu comme Carlos Olsina et Maxime Solera. Les deux novilleros seront là pour montrer d’autres styles avant de voir qui sera intégré à ce cartel chez les novilleros sans picadors. »
Face à eux, sept élevages français vont jouer le jeu du don caritatif au bénéfice. Pagès-Mailhan, Cuillé, curé de Valverde, San Sebastian, El Campo, Jalabert frères et Tardieu frères.
L’affiche du festival est signée par Diego Ramos qui avait déjà réalisé celle de l’année dernière ainsi que le décor d’une corrida goyesque à Arles.
« Merci au Domaine de Méjanes, à Michèle Ricard et à la famille Guillot ainsi qu’à tous les sponsors, toreros, banderilleros, participants et donateurs qui jouent le jeu », conclut Marc Serrano.
Réservations au 06.59.90.44.15 ou par mail à 1toro1revedenfant@gmail.com. Tarifs : 25 euros le festival, 5 euros le bolsin et 50 euros la journée avec le repas.
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