ALÈS Lutte contre les déjections canines : le clip du conseil municipal des enfants
Mégots de cigarette, canettes, crottes de chiens, les plaintes des riverains alésiens se multiplient. Pour lutter contre les incivilités, la mairie a lancé une campagne de communication avec un clip tourné par des élus du conseil municipal des enfants.
C'est leur premier projet en tant que nouvelle majorité municipale des enfants. Âgés de 8 à 12 ans, Chimène, Farah, Aude, Justine, Matiss, Jessy, Nicolas et Aymel viennent de tourner un clip pour sensibiliser les propriétaires de chiens alésiens au ramassage des crottes. Le court-métrage sera projeté en préambule de la diffusion de certains films du Cinéplanet, pendant trois mois.
Cette initiative concrète pour les jeunes s'insère dans une campagne globale de chasse aux incivilités, menée par la ville. "La propreté a un coût. Ce coût, c'est nos impôts. Certains lieux doivent être nettoyés plusieurs fois dans la journée parce que des habitants se sont plaints. Des restes de fast-food sont retrouvés un peu partout, des déjections canines se cachent sournoisement dans des massifs", rapporte Marie-Christine Peyric, adjointe au Pôle Environnement Urbain. Au total, 50 balayeurs sillonnent la ville chaque jour, secondés par une équipe d'engins mécaniques.
Ainsi, tout au long de l'année, des "Wanted" inspirés des westerns borderont la ville par thématique. Des affichettes similaires seront également distribuées aux commerçants qui le souhaitent. "Beaucoup ont envie de se mobiliser", note l'élue. Objectif : attirer le regard d'au moins un Alésien sur deux. En parallèle, depuis un an, deux ambassadeurs propreté assermentés arpentent les rues pour "réapprendre à se servir d'une poubelle", précise Adeline, qui se déplace également dans les établissements scolaires pour sensibiliser les élèves.
Pour rappel, 150 000 sacs à crottes sont disponibles à Alès dans 32 lieux de distribution, notamment l'hôtel de ville, l'ATOME, Mairie Prim', et la médiathèque. L'absence de ramassage sur l'espace public est passible d'une amende de 35 €. "Nous voulons conserver nos 4 fleurs!", conclut avec le sourire Marie-José Veau-Veyret, conseillère municipale au nettoyage et à la propreté.