Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 13.04.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 2492 fois

AU PALAIS Le chauffeur livreur invente un braquage

(Photo d'illustration : Anthony Maurin)

La police a mis de gros moyens d’enquête sur ce dossier. Il faut dire que l’infraction, un vol à main armée dans les rues de Nîmes, avait de quoi inquiéter.

Le chauffeur livreur a appelé les secours après un braquage survenu le 18 septembre 2019. Quatre hommes, les visages dissimulés, étaient venus l’affronter en utilisant des scooters et avaient sorti les armes pour se faire remettre une partie des colis. La pseudo victime, interrogée à deux reprises, soulignait le même scénario violent. Sauf que les enquêteurs de la Sûreté départementale ont réussi à trouver des éléments qui n’étaient pas conformes à ses déclarations.

D’abord les caméras de vidéosurveillance de la ville ne parvenaient pas, au moment de la prétendue agression, à cibler les scooters et les individus recherchés. Ensuite, le portable du chauffeur-livreur ne bornait pas à l’endroit indiqué et, pire, le GPS dans son camion prouvait qu’il était à l’autre bout de la ville au moment du braquage. Devant tant d’incohérences, il a été placé en garde à vue et a fini par avouer avoir menti. Il a été condamné, ce lundi 13 avril, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour "dénonciation mensongère à l'autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles".  Il a été sanctionné à une amende de 520 euros. Le prévenu n’est pas venu à l’audience.

Boris de la Cruz

Boris De la Cruz

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