L’échafaudage aura disparu en début de semaine prochaine, mettant fin à plusieurs semaines de travaux pour préserver l’église, inaugurée en 1849 pour succéder au Castelas, devenu trop petit et inadapté à la pratique du culte. Une église qui, rappelle le maire, a déjà connu des problèmes : « Dès 1931, soit 82 ans après sa construction, l’édifice a montré des signes de fragilité, les murs se lézardaient et s’écartaient sous la pression de la toiture. » À l’époque, des tirants avaient été placés, et les murs rehaussés pour installer une nouvelle charpente.

Et, 83 ans après ces travaux, il a fallu en refaire : « Avec le temps, la toiture a subi d’importantes dégradations causées par des infiltrations d’eau et la présence de termites », explique Rémy Bachevalier. De quoi provoquer un affaissement de la charpente et des glissements entre les assemblages des poutres et des fermes, ce qui nécessitait « une intervention urgente », souligne le maire.

Alors dès que les élus ont été alertés par les services, il y a quinze mois, il a été décidé d’entreprendre des travaux pour réhabiliter la toiture principale, de 230 mètres carrés, mais aussi de reprendre les gouttières en zinc, installer une nouvelle ferme avec des chevrons, ou encore restaurer la croix qui trône sur le toit. Ces travaux ont coûté 210 000 euros, entièrement pris en charge par la mairie. Le prix pour « préserver ce joyau architectural et assurer sa transmission aux générations futures », affirme le maire.

Pour autant, l’église Saint-Bardulphe n’en a vraisemblablement pas fini avec les travaux : « on s’est aperçus qu’il y avait un autre problème sur une autre partie de la toiture, explique Rémy Bachevalier. Il y aura donc peut-être une deuxième phase de travaux, mais c’est moins urgent. »