SAINT-SIFFRET À Organic salon, la coiffure se conjugue avec écologie et éthique
(Publireportage) Il y a 14 ans, Michel Lejeune, Québécois d’origine, a quitté la Californie pour atterrir en France. Sept ans plus tard, il posait ses valises dans le petit village de Saint-Siffret pour ouvrir son salon de coiffure Organic salon.
Mais s’il a traversé l’Atlantique, c’est pour lancer un concept vraiment innovant. Il a décidé de combiner la coiffure avec un laboratoire où il crée ses propres produits (shampoings, après-shampoings, baumes pour les lèvres…). « C’est un laboratoire artisanal. Tout est fabriqué et conditionné main », assure Michel Lejeune. L’autre originalité c’est que le concepteur limite au maximum la création d’emballage. Ce qui donne des produits solides, éthiques et écologiques. De là, est née la marque Organic’one en 2015.
« La faune sauvage se détériore à cause de nos activités humaines poussées à outrance. Ce n’est pas nous qui allons changer le monde à Saint-Siffret mais on arrête de contribuer au problème. On a dit stop au plastique, aux flacons. On met juste la matière dans nos produits », relate Michel Lejeune, qui cumule 25 ans d’expérience dans la coiffure. Il est vrai que dans la plupart des salons, les poubelles sont vite remplies de bouteilles de shampoing, de pots d’après-shampoing, de flacons de soins capillaires… À Organic Salon, les cinq employés se contentent de petites corbeilles qui se garnissent tout doucement.
Quatre sortes de shampoings solides 100% naturels
Tout doucement car les shampoings sont sous la forme solide et ne nécessitent aucun plastique d’emballage. En plus, ils se composent d'ingrédients d'origine naturelle et bio, qu'il se procure chez des fournisseurs français. Michel Lejeune a élaboré quatre shampoings : un anti-inflammatoire pour les cuirs chevelus irrités (romarin, menthe, citronnelle), un très masculin (vétivert, citron vert), un pour traiter les racines grasses (patchouli, géranium, palmarosa) et un pour les enfants sans huiles essentielles (fraise et noix de coco).
Contrairement à certains shampoings solides, quand on l’applique, ça mousse, le cheveu est très léger et on ne perd pas en volume. Tous les coiffeurs du salon utilisent ces shampoings maison pour laver la chevelure de la clientèle. Les galets de shampoings sont désinfectés entre chaque lavage.
Organic’one fournit aussi quelque 38 salons partenaires qui ont adopté les produits. Et les clients séduits par le concept peuvent aussi en acheter en vente directe. Il faut compter une dizaine d’euros pour un galet qui va durer entre 75 et 90 lavages. Le prix est plus élevé qu’un shampoing en flacon mais il faut savoir que les produits liquides embouteillés sont souvent dilués alors qu’un produit sous forme solide sera plus concentré.
Bientôt un nouveau shampoing, un déodorant et un baume universel
D’autres projets vont bientôt voir le jour pour Organic’one notamment la conception de nouveaux produits. Un shampoing déjaunissant pour cheveux blancs mais aussi un baume universel qui prendrait la forme d’un beurre corporel s’adaptant à tout type de peaux sont mis à l’essai depuis dix mois. Michel Lejeune est aussi en train de tester une recette de déodorant solide : « Le produit sera contenu dans un pot en verre et prendra la forme d’une pâte de plâtre à étaler avec les doigts. Elle permettra d’absorber et de camoufler les odeurs de transpiration.»
Le gérant s’est aussi doté d’un alambic pour distiller dans un premier temps des eaux florales utilisées dans de prochains produits. Il compte par la suite distiller des essences locales puis des plantes médicinales issues de fournisseurs français. Mais il faudra encore attendre au moins deux ans avant que cette production d’huile essentielle ne soit proposée au public.
Le projet d’Organic Salon et de la marque Organic’one va donc bien au-delà de la coiffure et s’inscrit dans un mode de vie plus durable : « On travaille comme on vit. Même moi coiffeur, je dois m’astreindre à ça et mener une activité qui ne soit pas opposée à mes valeurs. » La préservation de la planète commence dès la plus petite échelle. Même celle de Saint-Siffret.