La passion du handball et de l’USAM ne connait pas de limite pour certains. La famille Giboulet, qui réside à Florac, en est un bel exemple. Florian et Ludivine, qui vivent au rythme de la Green team, n’ont pas raté l’occasion de venir à Mende encourager les Nîmois. « C’est mieux qu’à la télévision » s’enthousiasme Ludivine. Mais le couple de supporters, équipé des maillots de Prandi et Rebichon, n’est pas venu seul puisque leurs enfants Olivia (4 ans), Manuella (1 an) et Lorenzo (1 mois) sont biberonnés à la culture usamiste et la famille ne rate presque pas une miette de la séance d’entraînement de ce vendredi matin.

Du handball de 7h à 23h

Sur le parquet, ça ne rigole pas, car le nouvel entraîneur fait preuve d’une grande rigueur. Il ne plaisante pas avec la discipline. « Quand je dis en place à 35, ça veut à 35 prêts à travailler. On ne doit pas être en train de faire ses lacets en ce moment » encaisse un retardataire. Les joueurs ne sont pas venus en Lozère pour faire du tourisme et, depuis lundi, ils transpirent à grosses gouttes. Entre les deux entraînements quotidiens, les séances de musculation et les réunions tactiques, le handball occupe leur temps de 7h à 23h. Il faut être concentré du matin au soir, mais les joueurs serrent les dents. Il faut apprendre les nouvelles combinaisons, mais aussi à se familiariser avec David Degouy le nouvel entraîneur.

Julien Rebichon : « Celle-là est très difficile »

« Un nouveau coach et une nouvelle méthode. Il faut apprendre à se connaitre et à reconstruire », explique Julien Rebichon. Le capitaine a connu beaucoup de préparations d’avant-saison et il connaît l’importance de cette période dans une saison : « Celle-là est très difficile, on n'a pas beaucoup de temps libre, mais c’est normal que ça soit dur physiquement et mentalement, ça fait partie du jeu de la préparation. Il faut que l’on soit au niveau quand le championnat va reprendre ». Au programme du séjour lozérien, les Nîmois ont du cardio, de la musculation et du handball avec sept entraînements en cinq jours.

David Degouy : « Nous sommes là où je voulais être avec ce groupe »

Alors que la préparation à Mende se termine ce samedi, l’ancien adjoint de Patrice Canayer au MHB retient du positif des efforts fournis par les Usamistes : « C’est une semaine très intense, mais je suis très satisfait de l’ensemble des joueurs du groupe. Nous sommes là où je voulais être avec ce groupe. C’est la semaine de fondation qui doit nous permettre d’aller plus loin, poser le bon cadre et les bonnes intensités ». Mais il y a une ombre au tableau. Mercredi, sur un mauvais appui à l’entraînement, Luc Tobie s’est blessé au pied gauche. Une lésion au troisième métatarse qui le tiendra éloigné des terrains pour une période de quatre à six semaines.

Aligot Saucisse pour le dernier soir 

L’arrière ratera probablement le début de la saison nîmoise. C’est un coup dur pour l’USAM mais David Degouy compte sur son joueur malgré la blessure : « Luc fait partie des leaders et il sera toujours avec nous au bord du terrain pour nous apporter son soutien et son regard de leader défensif ». Pour leur dernière soirée en stage au bord du Lot, les Nîmois ont partagé un aligot saucisse avec les élus de Mende, une ville qui a tout fait pour mettre les Gardois dans les meilleures conditions. Alors si à l’issue de la saison l’USAM retrouve l’Europe, David Degouy et les Nîmois se souviendront que tout a commencé par la Lozère.

Retrouvez en vidéos, les entretiens avec David Degouy et Julien Rebichon : 

USAM : « J’en retiens un engagement de tous les instants et de tout le monde » David Degouy, le nouvel entraîneur de l’USAM fait le bilan de la semaine intense de stage à Mende.