L’erreur n’est plus vraiment permise pour les Nîmois qui ont perdu déjà cinq des douze matchs de Liqui Moly disputés cette saison. Battue par les équipes du top 5 (Montpellier, Paris SG, Nantes, Chambéry et Aix-en-Provence), l’USAM va devoir cravacher pour rattraper le groupe de tête et ses qualifications européennes. Aujourd’hui, il n’y a que la quatrième place qui semble accessible aux Nîmois. Elle est pour l'heure entre les mains d’Aix-en-Provence qui compte un point d’avance (avec un match de plus) sur les coéquipiers de Julien Rebichon. Alors il ne faut plus perdre de terrain et commencer par se défaire de Toulouse qui vient au Parnasse cet après-midi (17h).

Les Hauts-Garonnais, septièmes la saison dernière, font office de prétendants à la quatrième place, car s’ils ne comptent que 13 points, ils n’ont joué que 11 rencontres contre 12 pour les Nîmois et 13 pour les Provençaux. Dans cette bataille, il convient d’intégrer Dunkerque, mais aussi Cesson-Rennes et Limoges les deux autres adversaires de Nîmes avant Noël. « Avec trois victoires avant la trêve nous pourrions passer Noël au chaud », souligne Yann Balmossière, l’entraîneur-adjoint nîmois qui connaît la valeur de l’équipe Haut-Garonnaise : « C’est un adversaire très complet qui propose différents systèmes, que ce soit dans le jeu à sept en attaque, ou les défenses variées. Cette équipe n’est pas du tout facile à manier et ça reste un gros morceau ».

Le Fenix de Toulouse demeure une valeur sûre du championnat et c’est surtout à domicile qu’il excelle avec des victoires de référence contre Paris-Saint-Germain et Nantes. Pour vaincre Toulouse, qui reste sur deux victoires au Parnasse, le staff nîmois, toujours privé de Tesion, Cissokho et Kamtchop-Baril, conserve le même groupe qui s’est imposé à Chartres 31-28, le 2 décembre.

Le groupe : Baznik, Demaille, Poyet, Vincent, Gallego, Rebichon, Konradsson, Dupuy, Hesham, Gibernon, Salou, Tobie, Acquevillo, Joblon, Minel et Sanad.