GARD Ordonnances Macron: la pilule a du mal à passer !

Pour la quatrième fois depuis septembre, dans le cadre d'un mouvement national qui a connu 172 manifestations, les opposants gardois aux réformes du gouvernement ont crié leur colère, ce jeudi, dans les rues d’Alès et de Nîmes.
Dans la capitale des Cévennes, dès 10h30 ce matin, environ 400 personnes se sont rassemblées devant les grilles de la sous-préfecture. Les revendications n’ont pas changé avec, dans le collimateur, "le Docteur Macron et ses ordonnances", déplore Martine Sagit pour la CGT. "Avec lui, poursuit-elle, la fraude fiscale est légalisée et des milliards d’euros s’en vont ! Y’en a marre de donner aux plus riches. Les travailleurs sont dans la pauvreté. Quelqu’un qui gagne 1500 euros par mois, que lui reste-t-il une fois qu’il a payé toutes ses factures ? Et s’il veut saisir les prud’hommes, il faut maintenant qu’il remplisse douze pages au lieu d’une seule auparavant ! (…) Tant que cette société ne sera pas humaine, nous continuerons la mobilisation." Le parvis de la sous-préfecture n’a pas fini de voir défiler des manifestants…
Suivre l'exemple des pompiers...
À Nîmes, là où l'intersyndicale (*) avait réussi le 12 septembre dernier à mobiliser plusieurs milliers de personnes, les rangs étaient largement plus clairsemés. Pour autant, les présents n'en étaient pas moins virulents à l'encontre du gouvernement et de ce qu'ils dénoncent comme "la casse du code du travail par ordonnances" entreprise par le président de la République, Emmanuel Macron.
Bien décidés à combattre (entre autres) la baisse de 5 euros des Allocations logement, la sélection initiale pour l'accès dans les universités, la réforme du code du travail, les atteintes au service public ou la réforme de l'ISF (impôt sur la fortune, NDR), dans le sillage des responsables syndicaux appelant à une "mobilisation interprofessionnelle et intergénérationnelle", les manifestants ont prévenu : "Nous ne tournons pas la page de la lutte."
Prenant exemple sur les pompiers du Gard, en grève depuis plusieurs semaines, d'aucuns invitent même à durcir le mouvement pour ''imposer le rapport de force nécessaire..." Le bras de fer est engagé et on en est encore loin de l'épilogue...
Élodie BOSCHET (à Alès) et Philippe GAVILLET de PENEY (à Nîmes)
*Étaient représentés la CGT, Solidaires, FO, FAFPT, Sud, SNUIPP, FSU et l'UNEF.
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