Publié il y a 2 jours - Mise à jour le 29.03.2025 - Anthony Maurin - 4 min  - vu 103 fois

OCCITANIE Favorable à faire des choix plus écoresponsables en matière de santé ?

Photo d'illustration (Photo AAnthony Maurin).

D’après les résultats d’un sondage mené par Harmonie Mutuelle avec l’institut Odoxa, 74 % des habitants d’Occitanie se disent favorables à faire des choix plus écoresponsables en matière de santé.

Santé
Photo d'illustration • image d'illustration Freepik

Dans ce contexte, l’entreprise mutualiste à mission lance un mouvement inédit, celui de l’Éco-santé. L’objectif ? Faciliter le passage à l’action en donnant aux Français les moyens d’agir plus tôt, plus vite et autrement sur leur santé. Engagée auprès de 153 000 adhérents, 450 salariés et 20 000 entreprises en Occitanie, Harmonie Mutuelle mène, depuis sa création, de nombreuses actions pour améliorer et préserver leur santé le plus longtemps possible, dans les meilleures conditions. 

« L’Éco-santé, c'est à la fois une conviction et un mouvement. C’est la conviction que la santé est un bien commun dont nous devons prendre soin, à l'échelle individuelle et collective, pour la rendre durable. C’est aussi un mouvement qui consiste à donner les moyens d’agir sur sa santé. C’est également une mission d'intérêt général, que nous poursuivons, en adéquation avec notre raison d’être et portés par nos valeurs : l’universalité, la solidarité, le mutualisme… C’est enfin, un appel, car nous invitons l’ensemble de nos parties-prenantes à rejoindre le mouvement afin qu’elles puissent, elles aussi, devenir des acteurs de l’Éco-santé », déclare Frédéric Malfilatre, directeur régional Occitanie d’Harmonie Mutuelle.

soins de santé bastide médical
Photo d'illustration  • Photo Bastide Médical

Avec le mouvement de l’Éco-santé, l’entreprise mutualiste à mission souhaite accélérer le recours aux solutions concrètes qui existent déjà et en construire collectivement de nouvelles. Pour y parvenir, Harmonie Mutuelle lance le mouvement autour de trois piliers. Agir plus tôt pour faciliter et insérer, dans le quotidien des Français et au sein des entreprises, un recours plus important aux solutions de prévention existantes. Agir plus vite pour sensibiliser et orienter vers des prises en charge rapides pour tous. Et, enfin, agir autrement pour accompagner un changement culturel d’approche, et privilégier des solutions à impact positif sur l’écosystème et les ressources.

Alors qu’à l’échelle nationale, huit Français sur dix estiment adopter les bons comportements pour mener une vie saine (pratiquer une activité sportive régulière, avoir une alimentation équilibrée, préserver la qualité de son sommeil), une majorité d’entre eux (54 %) n’effectue néanmoins pas régulièrement d’examens de dépistage. Cette tendance est légèrement inférieure en région Occitanie (49 %). Au-delà de ces résultats, le sondage révèle des disparités en fonction du genre et de l’activité professionnelle. En effet, en Occitanie, parmi ceux qui n’effectuent pas régulièrement d’examens de dépistage, les actifs (60 %) et les hommes (59 %) sont davantage concernés.

Photo d'illustration (Photo AAnthony Maurin).

Les disparités se creusent également en fonction des revenus selon l’Observatoire des inégalités : les femmes les moins aisées ont une espérance de vie de 80 ans, contre 88,3 années pour celles au niveau de revenus plus élevé ; les hommes les plus modestes perdent treize années d’espérance de vie à la naissance (71,7 ans vs 84,4 ans pour les plus aisés).

D’après le sondage, un Français sur cinq résidant en Occitanie a davantage renoncé aux soins médicaux depuis 2020. À l’échelle nationale, parmi les soins auxquels ils ont le plus renoncé, on trouve majoritairement les soins dentaires (52 %) mais aussi la médecine spécialisée (dermatologue : 41 %, autres spécialistes : 13 %) et la médecine généraliste (35 %). Selon les sondés, l’augmentation des renoncements aux soins provient presque autant d’une difficulté à y avoir accès (62 %) – pas de professionnels de santé à proximité ou difficultés à obtenir un rendez-vous – que de raisons financières (53 %).

centré de santé région occitanie saint-gilles
Photo d'illustration • Photo Archives Anthony Maurin

Si à elle seule Harmonie Mutuelle ne peut résoudre la problématique de l’accès aux soins, elle propose toutefois de sensibiliser et d’orienter vers des solutions de prise en charge plus rapides pour tous. Parmi les solutions mises à disposition de ses adhérents et entreprises clientes : le réseau Kalixia, premier réseau de professionnels de santé qui donne notamment accès à plus de 7 000 opticiens, 5 600 dentistes et 5 000 centres auditifs, partout en France, mais aussi les établissements de soins et d’accompagnement VYV 3, premier réseau du secteur privé non lucratif en France (1 800 établissements et six millions de personnes soignées ou accompagnées).

Elle facilite également l’accès à des médecins spécialistes et experts grâce à un partenariat noué avec le service deuxième avis médical. Celui-ci permet d’obtenir un deuxième diagnostic sur plus de 650 pathologies rares ou invalidantes.

À l’échelle nationale, parmi les Français prêts à faire des choix responsables, une forte proportion serait disposée à ne pas changer systématiquement de montures lorsque les verres sont remplacés (90 % de l’ensemble des Français interrogés ; cette proportion monte à 95 % des 65 ans et plus) ou à faire le choix de produits reconditionnés ou d’occasion (73 % de l’ensemble des sondés et 85 % des 25-34 ans), notamment à proximité de chez eux (80 % de l’ensemble des sondés).

Photo d'illustration (Photo : CHU de Nîmes)

Pour répondre à ces aspirations, Harmonie Mutuelle organise déjà chaque année, avec le réseau Écouter Voir, L’Harmonie Mutuelle Friday : une opération de collecte de lunettes et de dispositifs auditifs usagés afin qu’ils soient reconditionnés. En 2023, elle est parvenue à collecter plus de 10 000 paires de lunettes.

Anthony Maurin

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