COUP DE CŒUR Quitter Nîmes pour vivre par amour à Csurgo !
Georges Lallart a grandi à Nîmes avant de partir vivre à Csurgoi en Hongrie par amour, il y a trois ans. Une belle histoire et un jour particulier pour cet homme de 37 ans qui voit sa ville de cœur affronter celle qui l'a adoptée.
Après le témoignage d'Attila Borsos, joueur de l'USAM lors de la saison 1991/1992 qui va commenter la rencontre pour la télévision hongroise, ce Csurgoi-Nîmes réserve une autre belle histoire. Celle de Georges Lallart, un nîmois qui est parti vivre, il y a trois ans, dans cette petite ville magyare pour y consommer une histoire d'amour avec Eszter.
"On s'est rencontré en 2007 sur un site de téléchargement de musique qui s'appelait "Bearshare" et on a commencé à tchatcher. Facebook n'était pas encore connu !", sourit celui qui fera 1 500 km de bus, soit un voyage de 24h, pour venir rencontrer sa belle à Budapest. L'histoire d'amour commence et notre nîmois enchaîne les allers-retours avant de prendre une décision radicale.
"Quand j'ai dit à mes amis que je voulais aller vivre à Csurgo. Ils m'ont dit : "qu'est-ce que tu vas faire au goulag ? Pour eux, je partais en enfer", se souvient Georges. Par amour, il décide de venir s'installer en Hongrie. Après dix mois d'apprentissage de la langue, le Gardois décroche un emploi de concierge à la salle Városi Sportcsarnok, celle où les Usamistes vont disputer ce 3e tour aller de Coupe EHF. La formation visiteuse ne pouvait pas trouver meilleur guide sur place.
Le cœur balance côté nîmois
"J'étais plus supporter du Nîmes Olympique que de l'USAM. Du coup je me suis mis au hand. Je ne savais même pas au début que les joueurs mettaient de la colle sur les mains", plaisante-t-il. Dans le championnat hongrois, le club de Csurgoi est un ovni. Une ville de 5 000 habitants, où le hand est le sport phare, qui depuis 2012/2013 termine entre la 3e et 6e place et qui s'est donc assis à la table des grands. Après avoir intégré les phases de poule en 2013/2014, cela fait trois éditions qu'elle bute au tour préliminaire.
"Quand j'ai vu que l'USAM allait venir à Csurgo, je me suis dit c'est improbable ! Maintenant les gens d'ici connaissent Nîmes", se réjouit Georges dont le cœur penche forcément pour sa ville natale. "Ça ne sera pas traduit en Hongrois !", conclut-il avec autour de cou un pendentif représentant le crocodile et le palmier, les armoiries de la ville de Nîmes. Une manière de montrer fièrement ses origines.
De Csurgo, Corentin Corger