USAM Quentin Minel : « Je n’ai pas cherché midi à quatorze heures »
Après une saison frustrante en Allemagne, l’ancien capitaine du Chambéry s’est engagé avec l’USAM pour les quatre prochaines saisons. À Nîmes il est venu s’inscrire dans le plan de jeu d’un club où il a toujours eu envie de jouer. Le nouvel arrière gauche de la Green team est prêt pour le combat.
Objectif Gard : Que cela fait-il de signer à l’USAM ?
Quentin Minel : Ça fait extrêmement plaisir parce que c’est un club qui évolue de mieux en mieux depuis plusieurs années. Nîmes travaille bien et je suis vraiment content de venir jouer pour cette équipe. On voit qu’il y a une bonne ambiance et des valeurs de combat que j’adore.
Comment se sont passées les discutions avec les dirigeants nîmois ?
J’ai beaucoup échangé avec l’entraîneur, Franck Maurice, et l’intérêt était mutuel depuis quelque temps déjà. Ça s’est fait tout naturellement. Je voulais rentrer en France et Nîmes était un club qui me faisait envie.
Il y avait d’autres clubs dans lesquels vous auriez pu signer ?
Je pense, mais à partir du moment où mon agent m’a dit que Nîmes était intéressé, je n’ai même voulu engager des discutions avec d’autres clubs. J’ai toujours eu envie de venir à l'USAM. C’est une ville et un club qui sont attirants. Quand l’occasion s’est présentée, je n’ai pas cherché midi à quatorze heures.
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Vous connaissez surtout l’USAM en tant qu’adversaire. Quel souvenir en gardez-vous ?
Ce n’est jamais une partie de plaisir. Même quand le club marchait moins bien qu’actuellement on savait que jouer contre Nîmes c’était un vrai combat qui allait s’engager. C’est aussi ce qui fait le côté attirant du club.
Et le public du Parnasse ?
Je n’ai pas les chiffres en tête mais c’est une des salles où les supporters sont toujours présents. C’est un gros plus pour le club et l’équipe.
Qu’êtes vous venu chercher à Nîmes ?
Je suis là pour m’inscrire dans le projet du club. C’est énorme ce qu’ils ont fait, mais je pense qu’ils peuvent encore faire mieux en coupe d’Europe. Le club peut s’installer dans le top 3, 4 où 5 français. Il y a un réel défi d’être performant en coupe d’Europe et en championnat chaque année. J’ai envie d’avoir un rôle à jouer dans le plan de jeu de Nîmes.
« Je vais bientôt être papa d’une petite Nîmoise »
Comment s’est passée votre expérience en Allemagne ?
Ça n’a pas été à la hauteur de mes espérances au niveau handball. Je n’ai pas eu le temps de jeu que j’espérais mais je suis content d’avoir vécu cet engouement autour du handball. C’est une autre culture. Je ne jouais pas dans un grand club mais les salles était toujours pleines.
Il y a-t-il des joueurs de l’effectif nîmois que vous connaissiez déjà ?
O’Brian Nyateu et Rémi Desbonnet que j’ai côtoyé en équipe de France quand on était plus jeunes. Sinon j’ai déjà croisé Julien Rebichon et Quentin Dupuy.
Vous êtes arrivé à Nîmes il y a quelques jours. Comment trouvez-vous la ville ?
Nous récupérons notre appartement le 1e juillet. En attendant, nous sommes dans une location de vacances. On est allé dans le centre-ville et cela a l’air sympa. Ça nous change de ce que l’on a pu connaître en Allemagne ou à Chambéry. Il y a de quoi faire ici. Ma femme est enceinte de huit mois et demi. Je vais bientôt être papa d’une petite Nîmoise.
Propos recueillis par Norman Jardin
Quentin Minel digest. Né le 3 septembre 1992 à Argenteuil (Val-d’Oise). Poste : arrière-gauche. Clubs : 1999-06 : Courville-sur-Eure, 2006-09 : Chartres-Mainvilliers, 2009-16 : US Créteil, 2016-19 : Chambéry, 2019-20 : Erlangen (Allemagne), 2020-21 : USAM. International français juniors. Vainqueur de la Coupe de France en 2019 avec Chambéry.