FAIT DU SOIR L'éco-quartier du Galoubet de Rochefort-du-Gard prêt pour septembre
Petit à petit, l'éco-quartier du Galoubet termine sa naissance. Ce nouveau lieu de vie intergénérationnel de Rochefort-du-Gard devrait être terminé en septembre prochain.
Au total, 52 logements sont en cours de construction. Notamment une maison en partage destinée aux personnes âgées autonomes, des logements adaptés au vieillissement et, pour certains, au handicap, avec jardin partagé, terrasse au rez-de-chaussée et au premier étage. Mais aussi 28 logements collectifs allant du T2 au T4, dont six logements destinés au PSLA (prêt social location-accession) et quatre maisons individuelles destinés au dispositif PSLA.
L'éco-quartier sera aussi composé d'une salle communale qui accueillera le restaurant communal le midi pour les seniors et des activités intergénérationnelles, et d'un parking sous-terrain de 26 places. "Ce projet répond aux besoins du territoire et montre que les logements sociaux recouvrent des réalités différentes", commente Philippe Brunet-Debaines, directeur général de Vallis Habitat, le bailleur désigné pour porter le projet.
Le permis de construire avait été déposé le 30 septembre 2019, après avoir été initié par la précédente équipé municipale, durant le mandat de Dominique Ribéry. À deux pas du centre-ville et des commerces, dans un cadre "qualitatif", l'éco-quartier pourrait permettre de loger entre 100 et 120 personnes de profil divers. "Beaucoup de personnes se retrouvent seules après un divorce ou deviennent veufs et ne peuvent plus garder leur maison", atteste le maire, Rémy Bachevalier.
Un rucher, un poulailler, un composteur, une place publique...
Ce projet s'engage également dans une dimension environnementale puisqu'il s'inscrit dans le label "Éco-quartier" et vise le label E+C- (énergie plus, carbone moins). Les matériaux de construction sont dénichés le plus localement possible et il y a tout une réflexion sur la rétention d'eau. "On doit récupérer 500 m3 d'eau sur la parcelle et on évite au maximum l'imperméabilisation du sol", détaille Maxime Duhard, directeur Eiffage Vaucluse.
Un rucher sera aussi installé et piloté durant les trois premières années par UNAF (Union nationale de l’apiculture française) via le programme de l’abeille sentinelle de l’Environnement. Mais aussi un poulailler, un composteur, une place publique avec fontaine en circuit fermé, des éclairages solaires, une borne de recharge pour voitures électriques, un jardin partagé...
Cet aménagement de quartier s’inscrit dans le cadre d’une opération d’aménagement et de programmation au Plan local d’urbanisme (PLU). Et permettra aussi à la Ville d'augmenter son taux de logements sociaux, même si pour éviter les pénalités, il faudrait en construire "256 en trois ans", lâche Rémy Bachevalier. Quand même...
Marie Meunier
Les personnes intéressées par le foyer logement et l'accession à la propriété peuvent se rapprocher du CCAS au 04 90 26 69 83.