Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 30.09.2022 - marie-meunier - 4 min  - vu 452 fois

GARD RHODANIEN Le Collectif ne manque pas de projets pour les trois années à venir

Le Collectif a vu son bureau renouvelé cet été avec Vincent Champetier, président, Julien Feja, vice-président, Rémy Jennepin, secrétaire, et Elisabeth Rieux, vice-trésorière. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Cette semaine, l'association Le Collectif (qui fédère douze groupements et 650 entreprises du Gard rhodanien) a tenu son conseil d'administration élargi. L'occasion pour le président, Vincent Champetier, élu en juillet, d'évoquer les différentes actions que l'équipe souhaite mettre en place ces trois prochaines années.

"Cette année, on a changé de bureau mais on reste sur la même ligne : rassembler le monde économique et politique, et être utiles pour nos entreprises et notre territoire", introduit Vincent Champetier. Et ça démarre ce samedi 1er octobre, à 10h, à la ferme de Gicon, avec l'organisation de la première marche rose dans le cadre d'Octobre rose pour sensibiliser au cancer du sein. "Un chèque sera remis à la ligue à l'issue de cet événement", précise le président.

Les objectifs du Collectif sont de véhiculer une image positive du monde économique local, favoriser la mutualisation entre les clubs, devenir l'interlocuteur et partenaire naturel du monde économique et organiser des événements (*). En 2023, l'association compte sur ses jeunes membres pour recréer un événement économique, après une suspension de trois ans due au covid-19.

Le mentorat, une action novatrice tournée vers la jeunesse

Le Collectif a également opéré un important rapprochement avec le Campus des métiers autour d'une action commune et novatrice : le mentorat. Le principe ? Chaque classe de CAP et de bac pro des lycées Einstein et Sainte-Marie seront accompagnés par un mentor, issu d’entreprises et d’administrations du territoire, tout au long de l’année scolaire. Six classes de CAP, trois du lycée Einstein et trois du lycée Sainte-Marie et 14 classes de bac pro, sept dans chaque lycée, sont concernées par le dispositif. L'idée étant d'expliquer aux jeunes factuellement ce qu'est une entreprise, leur montrer les débouchés, et pour les entreprises, résoudre à terme le problème du recrutement. "De plus en plus, l'Éducation nationale essaie d'acquérir de l'agilité pour répondre aux besoins des entreprises à travers les CFA, les écoles d'apprentissage. C'est vraiment un signal positif", se réjouit Rémy Jennepin, chef d'entreprise dans les travaux publics et secrétaire du Collectif.

Toujours dans le but de sensibiliser la jeunesse, le Collectif organisera encore en 2023 les RJE (Rencontres Jeunes Entreprises). La volonté est également de tenir des permanences dans les lycées ou encore de promouvoir les entreprises du territoire dans les universités, grandes écoles et CFA des environs : "On aura un trio avec un jeune, un chef d'entreprise et un politique qui va parler du territoire aux étudiants. (...) Toutes ces actions sont là pour faire comprendre aux jeunes qu'ils ont leur place dans le territoire et que demain, c'est eux qui l'écriront en tant que salarié ou chef d'entreprise", détaille le président. Surtout dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre "où les entreprises font tout pour garder leur personnel et le faire monter en compétence", rebondit Rémy Jennepin.

Une nouvelle newsletter en vidéo

Le Collectif a aussi listé plusieurs actions que les membres aimeraient mettre en place dans les prochaines années. Notamment des soirées thématiques ou les "p'tits dej" pour attirer des entreprises qui ne font pas encore partie des groupements mais aussi pour réunir les membres. "On arrive à mélanger des acteurs économiques qui n'ont rien en commun et qui sans cela, ne se seraient jamais rencontrés", affirme Vincent Champetier. C'est aussi l'occasion de sensibiliser à diverses thématiques comme la sécurité informatique ou le handicap. Dans la feuille de route, on retrouve aussi le souhait d'ouvrir une conciergerie pour apporter un service supplémentaire aux salariés et un comité d'entreprises externalisé mis à disposition de toutes les boîtes du territoire, même les plus petites.

Sans prendre la place de la CCI ou du tribunal de commerce, le Collectif se positionne comme un point d'entrée pour les chefs d'entreprise en difficulté. "On est là pour faire le lien, pour donner le bon contact, la bonne idée", explique Julien Feja, vice-président de l'association. Il imagine aussi un parrainage, mené avec la CCI, des créateurs d'entreprises ou une plateforme d'échange de CV.

Cet été, l'association a commencé une campagne de promotion du territoire tournée vers les touristes, les incitant à pourquoi pas s'installer en Provence occitane. "On va renouveler ce dispositif, en l'amplifiant. On a semé une graine l'année dernière, il faut continuer", commente Vincent Champetier. Lui et les bénévoles vont dans cette veine, continuer à diffuser les offres d'emplois et lancent le 15 octobre une newsletter axée sur le Gard rhodanien. "Elle sera originale puisqu'elle sera faite sous forme de vidéo avec des témoignages de nos experts, des actualités et des bonnes pratiques", conclut le président.

Marie Meunier

(*) Le Collectif était aussi chargé de co-organiser la rentrée économique du Gard rhodanien, prévue ce jeudi 29 septembre. Suite au décès de Marc Skierski, directeur attractivité et aménagement à l'Agglomération, l'événement a finalement été annulé. 

Et aussi... Le Collectif accompagne aussi le projet hydrogène en convention avec EDF. Une petite usine de production d'hygrogène (donc d'énergie décarbonée) est envisagée sur le territoire. L'étude a été rendue à l'Agglomération du Gard rhodanien la semaine dernière, mentionnant différents enjeux : convaincre d'abord les industriels d'investir, puis dans une deuxième temps les organismes autour pour s'en servir pour les bus scolaires, le ramassage des ordures ménagères, les poids-lourds... Des premières réponses sont attendues d'ici la fin de l'année.

Marie Meunier

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