BAGNOLS Éclairage public : la Ville investit pour mieux économiser
Un investissement conséquent qui vise à terme à faire d’importantes économies.
« Un gain de 75 % au bout des cinq ans »
« On a voulu taper fort, explique le maire, Jean-Yves Chapelet. Lorsque le marché d’entretien de l’éclairage public est arrivé à terme, on a rédigé un nouveau type d’appel d’offres lié à la performance énergétique. On s’engage sur l’investissement et l’opérateur sur la réduction de la consommation électrique. » En clair, 2 755 lanternes vont être rénovées au cours des cinq prochaines années sur les quelque 3 600 que compte la ville, la différence étant constituée par les lanternes récentes, 24 armoires ou encore 6 carrefours à feux tricolores seront rénovés. Le tout en LED, bien sûr.
« On va passer de lampes au sodium de 250 watts qui consomment beaucoup aux LED qui sont bien plus économes », poursuit l’édile. Les lampes les plus énergivores vont passer à la trappe en priorité dès cette année, le contrat débutant au 1er mai. Les mâts resteront identiques, seuls les luminaires seront changés tout comme pour les feux tricolores. Par ailleurs, pour accentuer les économies d’énergie, la luminosité de l’éclairage public variera dans certains quartiers. Elle passera à 75 % entre 22 heures et minuit, puis à 50 % de minuit à 6 heures et de 75 % de 6 heures à 7 heures.
Le tout permettant, outre un meilleur éclairage « blanc chaud, proche de la lumière naturelle », précise le responsable du service voirie et réseaux divers à la mairie, Noël Cochet, une substantielle économie. « Nous aurons un gain de 75 % au bout des cinq ans », souligne Jean-Yves Chapelet. Une économie sur une facture d’électricité actuelle de 300 000 euros annuels pour la ville et l’équivalent de 44 tonnes de CO2 économisés. Le tout contractualisé avec l’opérateur Citeos qui a remporté ce nouveau marché, sous peine de pénalités si l’objectif n’est pas atteint.
Un entretien bien moins cher
Une économie accompagnée d’une autre, cette fois ci sur l’entretien. C’est simple : « une lampe au sodium a une durée de vie de 12 000 heures, alors qu’une LED a une durée de vie de 100 000 heures », explique Noël Cochet. Sachant qu’un lampadaire est allumé 4 500 heures par an, ça donne une durée de vie de plus de 22 ans pour une LED contre un peu moins de 3 ans pour une ampoule au sodium. « On n’aura plus de contrat systématique pour l’entretien, mais un contrat de dépannage. C’est une double économie », précise le maire.
746 lanternes doivent être changées dès cette année, principalement aux entrées et autour de ville, et deux carrefours, celui de Mayre/Charrier et celui de de Gaulle/Langevin/Souvenir. Ainsi, dès cette année, la facture d’électricité consacrée à l’éclairage public et aux feux tricolores baissera de 25 %. Ce sera autant d’argent de gagné sur le budget de fonctionnement de la mairie.
Thierry ALLARD
