ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Après Fournier, Bouget ? Après une campagne des Municipales efficace, le plus communiste des Nîmois n'a pas perdu la main ces derniers mois. Arrivé en deuxième position derrière l'indétrônable Jean-Paul Fournier au second tour en juin dernier, il continue à occuper le terrain et à réagir régulièrement à l'actualité. Après le match, la revanche ? De la campagne de vaccination, à la loi de Sécurité globale, à la situation des mineurs isolés ou encore les actions sociales de la cité en passant par la victoire du Nîmes Olympique à Marseille, Vincent Bouget réagit plus vite que son ombre. Et ça marche. Il imprègne de sa présence, se montre régulièrement aux côtés des plus faibles, participe à tous les débats sur l'actualité nîmoise. Bon client des médias, il est aussi régulièrement invité sur les plateaux télé et radio. Alors beaucoup vous diront qu'ils ne sont pas prêts à voter pour les Cocos. Mais voter pour le professeur d'histoire du Lycée Philippe-Lamour, ça se discute. Après la peur des "Rouges", le sécurisant Vincent ? Bien sûr, la route est encore longue pour le quadragénaire. Il lui faudra garder le rythme, muscler son jeu dirait Aimé Jacquet. Faire des propositions utiles et réalisables. Après l'utopie, le réalisme de Gauche ? En le prouvant quotidiennement et durablement dans l'opposition. Il ne devrait pas avoir trop de mal si l'on se retourne sur ces derniers mois. Franck Proust est empêtré dans les problèmes financiers de Nîmes métropole et doit gommer la belle ardoise laissée par le directeur de d'Alzon. Après Lachaud, la crise ? En tout état de cause, avant de donner un cap, le président de l'Agglo Nîmoise est forcé de regarder son porte-monnaie. Et il ne reste pas grand chose. Alors, il n'a plus d'autre choix que d'augmenter les impôts ou d'en activer un, la fameuse taxe Gemapi. Pas très populaire. Et encore moins en pleine crise sanitaire où les Nîmois font déjà tant d'efforts. Du côté de la Ville, le bon gestionnaire Jean-Paul Fournier assure ses dernières années de politique. Il ne va pas faire beaucoup d'éclats et de vague pendant cinq ans. Tant que son parc Jacques-Chirac et son Palais des congrès font surface... Après 2021, la retraite ? Ses troupes auront par contre plus de mal à se contenir. La place est chaude et tous veulent s'assoir dessus le plus vite possible. Après Fournier, le déluge à Droite ? D'autant qu'aujourd'hui, personne n'est en mesure de défier Vincent Bouget. Il a déjà une bonne longueur d'avance. Et les prochaines années qui seront terribles sur le front économique favoriseront fort probablement le vote refuge, le vote protecteur. Celui qui n'oublie personne sur le bord de la route. Celui qui regarde chacun de ses habitants qu'importe leur lieu d'habitation. Le communiste a donc les cartes entre ses mains. Jouera-t-il habilement le coup ? Ou fera tapis ? Après Fournier, Bouget ?
Comme c'est ballot (avec ironie)... Le service informatique de la mairie de Beaucaire aurait pour la première fois depuis une décennie rencontré une panne de son système d'informations. Ce qui aurait provoqué l'annulation de l'envoi de tous les emails d'invitation à la presse pour le conseil municipal du 18 décembre dernier. Enfin, surtout ceux pour Objectif Gard et nos confrères de Midi Libre, deux seuls médias à couvrir tout au long de l'année les conseils municipaux et l'actualité quotidienne de la quatrième ville du Gard. Comme c'est ballot ! Pour une fois qu'il semblait intéressant... En effet, à l'ordre du jour, on retrouvait le rapport de la Chambre régionale des comptes qui concernait les années 2013 à 2020. Ainsi, le maire et ses élus ont pu tranquillement discuter de ce rapport entre gens déjà d'accord. Un rapport dithyrambique comme le souligne le site Internet de la mairie, qui lui bizarrement, a toujours fonctionné parfaitement. Petit florilège : "Une gestion en bon père de famille" ou encore "Une bonne santé financière retrouvée". Si cet épisode n'était pas l'illustration dangereuse d'une extrême-Droite qui adopte ses propres règles vis-à-vis de la démocratie et de la presse, on pourrait en rire. Sauf que là, on n'a quand même un peu envie d'en pleurer...
Jalil Benabdillah au coeur des régionales dans le Gard ? Le vice-président d'Alès Agglomération en charge du développement économique, président de Leader Occitanie, est pressenti pour intégrer la liste de la socialiste Carole Delga pour les prochaines régionales. Proche de la présidente sortante, le chef d'entreprise alésien réserve encore sa décision. Il faut dire qu'elle pourrait avoir des conséquences majeures sur son avenir politique à court terme à Alès. En effet, il pourrait tout bonnement devenir le concurrent direct de Christophe Rivenq, qui lui est de plus en plus voué à porter la liste de la Droite au niveau régional, comme personne veut y aller. Reste à savoir comment réagira le duo Roustan-Rivenq, eux qui prônent depuis des années dans la capitale des Cévennes, l'intérêt du territoire avant l'étiquette politique !
Ça pique. À colère, colère et demie : le président d’Alès Agglomération, Christophe Rivenq, s’est mis en colère ce mercredi : l’ouverture du centre de vaccination de La Prairie devant être reportée faute de vaccins. L’élu n’a pas hésité à charger l’Agence régionale de la santé, parlant de « bévue ». Vendredi, le préfet Didier Lauga lui a répondu par un communiqué, expliquant en substance que le quota de doses attribué au bassin alésien ne permettait pas l’ouverture du centre de La Prairie, puisqu’il était destiné à celui de l’hôpital. Entre-temps, d'après nos informations, le préfet a profité d’une des réunions qu’il tient avec les élus en visioconférence sur le front de l’épidémie pour allumer Christophe Rivenq suite à ses propos dans la presse, lui reprochant notamment de ne pas vouloir comprendre ce qu'il lui disait. Et ce devant témoins, s’il vous plaît. Piquant.
Éric Dupont-Moretti à Alès ? C’est le souhait émis par Arnaud Bord, vice-président du conseil des prud’hommes d’Alès, lors de l’audience solennelle de rentrée qui s’est déroulée vendredi dernier (relire ici). L’invitation épistolaire partira demain, lundi, et tentera de donner envie au ministre de la Justice de venir découvrir la vie d’une petite juridiction. Elle pourrait être enfin l’occasion de trancher sur le sort de la prison d’Alès, la mal nommée puisqu’elle a aussi été envisagée à Nîmes, Saint-Hilaire-de-Brethmas, Les Plans, Boisset-et-Gaujac… Et pourquoi pas dans le quartier de La Prairie à Alès ? Après la vaccination, on n’est plus à un flop près… (lire ci-dessus)
Thierry Procida n'a pas dit son dernier mot. Pour les prochaines Départementales, le conseiller départemental UDI sortant a bien l'intention de jouer sa partition. Il le sait, Jean-Paul Fournier compte aller jusqu'au bout dans sa vengeance contre lui, lui reprochant son alliance avec Yvan Lachaud. Il fera tout pour imposer son fils préféré, Julien Plantier, dans le canton 1. Un canton historique où le maire de Nîmes a remporté sa première victoire politique. Sauf que Thierry Procida fourbit ses armes en coulisse. Il pourrait décider de présenter dans les cantons stratégiques du Gard des candidats centristes face à la Droite et faire voler en éclat l'accord historique entre les deux partis. Est-ce que les élus départementaux de la Droite l'accepteront ? Pas sûr. Tous n'ont pas envie de voir dans la prochaine Assemblée départementale des élus frontistes ou de Gauche à leur place. Ils pourraient donc une nouvelle fois défier le maire de Nîmes. L'avenir de la Droite à Nîmes se jouera bien en 2021...
Nîmes : Marc Taulelle se prépare pour les Départementales. Cette semaine, Les Républicains ont passé en revue leurs candidats pour les élections locales, qui pourraient être repoussées en juin. Sur le canton de Nîmes 2 - actuellement détenu par la Gauche - une bataille se joue en interne pour l'investiture. Il semblerait néanmoins que l'adjoint nîmois Marc Taulelle tienne la corde. Avec cette candidature, la stratégie du maire Jean-Paul Fournier consiste à chasser sur les terres du Rassemblement national. Pour l'accompagner, Marc Taulelle compte demander à Carole Solana, adjointe nîmoise en charge des Logements sociaux, de partir avec lui... Reste à savoir si François Courdil, l'autre adjoint qui convoite l'investiture, présentera un meilleur ticket permettant à la Droite de l'emporter.
L'avenir de la Coupole : ca discute ! Après la signature du compromis de vente il y a six mois entre le groupe Aviva et la Socri (société Nico II), gestionnaire des Polygone de Montpellier et Béziers, les échanges se multiplient avec la ville de Nîmes sur le futur du centre commercial historique du coeur de ville, notamment cette semaine. Julien Plantier, le premier adjoint au maire de Nîmes étant en première ligne pour s'assurer que la dynamique de reconquête du centre commercial sera bien au rendez-vous. Première bonne nouvelle : l'enseigne Zara a confirmé prolonger son bail devant l'entrée de la Coupole ayant eu l'assurance qu'aucune locomotive viendrait lui faire de l'ombre. Les dirigeants du groupe de prêt-à-porter peuvent être rassurés puisque selon nos informations, les galeries Lafayette ne débarqueront pas avant quelques années, crise covid oblige. Par contre, deux enseignes nationales sont en pourparlers pour s'y installer. Sans compter un fast-food concurrent de McDonald, déjà en place depuis des années. Cette année 2021 qui alternera les confinements en lien avec le coronavirus devrait cependant rester calme. Les installations étant prévues plutôt en 2022.
Antoine Roger joue un peu trop solo ? Le nouveau directeur de cabinet tente de prendre la main sur l'ensemble des dossiers qui touchent le maire. Normal en soit, sa fonction l'exigeant. Cependant, il manquerait un peu d'ouverture et d'association avec les principaux concernés, les élus et les agents en charge de la Communication. Adoptant sa méthode, il privilégie davantage la page Facebook du maire pour raconter l'actualité de Fournier. Oubliant que tous les habitants de Nîmes ne sont pas forcément connecté au réseau social... Il associe aussi encore difficilement les élus lors des déplacements de Jean-Paul Fournier sur le terrain. Et que dire du premier adjoint qui doit presque demander l'agenda du maire pour se raccrocher à quelques déplacements. Allez Antoine, fait un petit effort. Sinon, tu le sais, comme d'autres avant toi, ton séjour à Nîmes risque de s'écourter rapidement...
Citroën à tout allure. Cette semaine, on vous racontait qu'une grande marque automobile française était en tournage en Camargue pour faire la promotion de son nouveau véhicule. Dans la même semaine, plutôt en début de soirée, c'est à Nîmes que l'équipe de tournage s'est installée. Précisément près des quais de la Fontaine. Rendez-vous donc dans quelques semaines pour découvrir ce clip promotionnel de Citroën pour sa nouvelle DS. Ah mince, on a révélé de quelle marque il s'agissait et la voiture concernée. Mais aussi, pourquoi les gens continuent-ils à nous dire "Ça reste entre nous". Ils n'ont toujours pas compris qu'il s'agissait du mot clé pour se retrouver dans les indiscrétions du dimanche...
Première de Bonsoir le Gard. C'est demain à 18 heures que vous découvrirez le premier numéro de notre émission en direct vidéo Bonsoir le Gard. Rendez-vous donc chaque soir pour l'interview de la personnalité du jour. Vous pourrez aussi découvrir l'invité surprise. C'est la principale nouveauté de notre émission quotidienne. En deuxième partie, notre invité du jour se confrontera à un invité surprise qui viendra l'interpeller ! Pour démarrer ce lundi, c'est Julien Plantier, le premier adjoint au maire de Nîmes qui a accepté d'essuyer les plâtres. Courageux l'élu nîmois surtout quand il découvrira de qui il s'agit ! Mais chut, réponse demain vers 18 heures...
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