CANTON DE VAUVERT Bruno Pascal et Pascale Fortunat-Deschamps lancent leur campagne
Ils sont les candidats de l'union de la gauche sur le canton de Vauvert. La maire de Vergèze, Pascale Fortunat-Deschamps et l'adjoint aux Commerces et aux Festivités de Vauvert, Bruno Pascal, lancent leur campagne.
Ils veulent s'inscrire avec la majorité de Gauche au Département. Pascale Fortunat-Deschamps a 58 ans. Déjà candidate en 2015 avec Jean Denat, elle s'était inclinée face au binôme du Front National Nicolas Meizonnet et Béatrice Pruvot pour un peu moins de 500 voix sur 17 000 votants. Depuis, elle a été élue maire de Vergèze en 2020. Une responsabilité pour laquelle cette fonctionnaire territoriale en disponibilité s'investit à plein temps. "J'ai une sensibilité de gauche humaniste et progressiste", se présente-t-elle.
À ses côtés cette encore, un Vauverdois. Il s'agit de l'ancien raseteur Bruno Pascal, adjoint aux Commerces et aux Festivités dans sa commune. Ce commercial de 57 ans, encarté au Parti Socialiste, vivra à cette occasion son premier scrutin en son nom propre. "J'ai acquis de l'expérience au sein de la majorité municipale depuis deux mandats, explique-t-il. Je serai un candidat de terrain, proche des gens."
Prolonger la voie verte
Ensemble, les candidats de l'union de la gauche veulent faire avancer le canton. "Il a perdu six ans avec des élus qui n'ont pas porté un seul dossier au Département, pointe Bruno Pascal. Je souhaite notamment faire avancer le projet de prolongement de la voie verte qui va de Sommières à Calvisson jusqu'à Vauvert. Cela permettrait d'aller à vélo de Sommières au Grau-du-Roi."
Plus globalement, le binôme espère améliorer la visibilité du canton de Vauvert au sein de la majorité départementale qu'ils espèrent voir reconduite. "Le rôle du conseiller est de faciliter la vie des maires en soutenant leurs projets, estime Pascale Fortunat-Deschamps. Nous avons à cœur d'améliorer la transition énergétique, développer les voiries et améliorer l'accès aux soins et à la santé des habitants."
Dans un scrutin qui avait souri au Front National en 2015 lors du premier tour, les candidats de la Gauche espèrent que l'échéance ne revêtira pas cette fois-ci une dimension nationale. "Il ne faut pas que les gens se trompent d'élection, martèle la maire de Vergèze. Il s'agit d'enjeux locaux et notre proximité avec les électeurs peut faire la différence." Pour tenter de les convaincre, ils s'appuieront également sur leurs suppléants. Thomas Lesselingue, 23 ans, membre de Génération.s et élu d'opposition à Codognan, et Armelle Grosjean, 59 ans, première adjointe à Mus et qui avait été la candidate du Front de Gauche en 2015, auront tous les deux un rôle à jouer pendant la campagne.
Boris Boutet