DÉPARTEMENTALES Sur Nîmes 3, Bouget grille Burgoa en restant au rouge
La commune de Nîmes fait partie des gros enjeux de cette nouvelle élection à double échéance. Divisée en quatre cantons, elle reflète l'esprit urbain du Gard. Les enjeux de Nîmes 3 ? D'une part savoir si les partis politiques ont encore le vent en poupe mais aussi connaître les scores du Rassemblement national et surtout de l'abstention.
Sur ce canton nîmois, les conseillers départementaux Les Républicains sortants, Laurent Burgoa et Claude De Girardi, se présentaient pour être réélus. Si le conseiller départemental Laurent Burgoa est devenu sénateur depuis, il n'empêche qu'il apprécie de siéger à l'assemblée locale. Manque de chance pour lui, le binôme passe de justesse à la trappe au profit des candidats PCF et RN. Avec 22,04 % des suffrages exprimés, la chute est dure avec seulement 1 349 voix recueillies.
Avec 21 033 inscrits pour 6 106 votants, la participation était de 29,03 %. L'élue d'opposition La République en marche, Valérie Rouverand avait pour binôme Pierre-Édouard Thibaud. Tous deux étaient eux aussi dans la course mais terminent à 14,56 % (895 voix).
Ceux qui ont fait forte impression c'est peut-être l'élu d'opposition communiste à la ville de Nîmes, Vincent Bouget, et l’enseignante écologiste Dominique Andrieu-Bonnet. 34,72 % des voix (2 110 votes), mieux qu'espéré pour ceux qui voulaient tenter de parer l'élan de la Droite et du Centre proposé par les deux premières listes. En surfant sur le succès des dernières municipales, Vincent Bouget poursuit son ascension.
Du côté du Rassemblement national, c'est le binôme Sabine Adam et Abderzac Berkani qui prend donc la deuxième place en recueillant 1 441 voix des plus de 6 100 exprimées (environ 23 % des votants). Ancien co-lisiter du candidat Daniel Richard aux Municipales à Nîmes, Zakaria Moukite et Morgane Goasguen arrivent derniers avec moins de 6 % des voix (341 voix) pour un scrutin porté sous la bannière du Mouvement écologistes libres.