Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 09.11.2022 - yannick-pons - 2 min  - vu 797 fois

FAIT DU JOUR Exercice de sécurité en temps réel à l'aéroport de Garons

Aéroport de Garons. Premiers secours donnés à une victime (Photo Yannick Pons) - Yannick Pons

Hier après-midi, un exercice de sécurité en temps et situation réels a été effectué à l’aéroport de Garons. Le plan Orsec fictif a été déclenché avec un impressionnant dispositif de secours, et Chloé Demeulenaere, sous-préfète du Gard, s’est rendue sur place pour gérer la situation.

Un périmètre de sécurité et des déviations pour les automobilistes ont été mis en place immédiatement. Le scénario a permis aux différents acteurs de tester toute la chaîne opérationnelle, de l’alerte à la coordination des services. Ce sont les personnels de l’aéroport et de la Croix-Rouge qui ont joué les victimes avec des maquillages plus vrais que nature.

Slimane, employé de l'aéroport a joué le pilote du camion avitailleur (Photo Yannick Pons) • Yannick Pons

À 14h50, une explosion survient sur le tarmac alors qu'un avion de ligne est en train d'être ravitaillé par un camion de carburant.

Aéroport de Garons. Les victimes ont été éparpillées autour de l'avion (Photo Yannick Pons) • Yannick Pons

Les 32 passagers et les deux conducteurs du véhicule, suite à une explosion et un incendie, ont été éparpillés autour de l'avion, brûlés et intoxiqués. Les interventions ont eu lieu en temps et en situation réels, même les journalistes étaient impliqués par la pression qu'ils exercent sur la préfecture dans ce genre d'événements.

Une gestion de crise rapide

Ce sont les pompiers du Service de sauvetage et de lutte contre l'incendie des aéronefs sur les aérodromes (SSLIA) qui sont arrivés sur place immédiatement, notamment en évacuant les victimes loin du lieu du drame.

Aéroport de Garons. Premiers secours donnés à une victime (Photo Yannick Pons) • Yannick Pons

Ensuite, Chloé Demeulenaere, sous-préfète du Gard, prévenue par le directeur de Edeis de l'aéroport de Nîmes, Grégory Merelo, a pris la tête des opérations avec le soutien du capitaine Nicolas Baro, chef du CIS Saint-Gilles, coordinateur des opérations de secours sur place. "C'est un plan particulier parce que c'est un aéroport, de même que si c'était un établissement scolaire. En fonction de ce qu'il se passe, on peut activer d'autres plans au fur et à mesure", explique la sous-préfète du Gard. En effet, le rôle de la préfecture est de coordonner l'ensemble des opérations de secours et de communiquer avec la presse dans ce genre d'événement.

Un périmètre de sécurité autour de l’aéroport

34 véhicules de pompiers, un hélicoptère, 116 pompiers, 20 militaires du groupement de gendarmerie départementale du Gard, 2 ambulances et 15 secouristes de la Croix-Rouge ont participé à cet exercice presque réel.

Tous les acteurs se retrouvent pour faire un point de la situation (Photo Yannick Pons) • Yannick Pons

Trafic aérien interrompu et aéroport fermé, un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l’aéroport. Le SDIS 30, la gendarmerie, la Croix-Rouge, une cellule psychologique, l’union nationale des associations de secouristes et sauveteurs (UNASS) et le Samu ont participé à l'exercice. Rapidement, les cas les plus graves ont été traités et aussitôt évacués par ambulance.

Les cas les plus graves ont été gérés en premier (Photo Yannick Pons) • Yannick Pons

Le bilan fait état de 18 blessés, dont certains ont été hospitalisés dans la région Sud. Ensuite, 20 personnes ont été prises en charge par la cellule médico-psychologique. La réouverture de l’aéroport a été effectuée quelques heures après. Le bureau « enquête accident » et la brigade des transports aériens sont désormais sur place afin de mener les premières investigations et découvrir l’origine du sinistre, accidentel, assure la sous-préfète. Les 150 secouristes ont préparé ensemble une situation possible d'accident d'avion. 

Yannick Pons

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