Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 22.10.2018 - tony-duret - 2 min  - vu 812 fois

GARD Le Parti Socialiste en reconquête

Le secrétaire national Pierre Jouvet devant les militants socialistes gardois. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Comme beaucoup de mouvements politiques, le Parti Socialiste (PS) a perdu de nombreux militants ces dernières années. Pour inverser la tendance, le parti part à leur reconquête, comme le confirme le premier fédéral du parti, Jean Denat, qui organisait un séminaire à Cardet ce samedi.

Dans la vie, comme en politique, la roue tourne. Il faut parfois simplement attendre son heure. Au Parti socialiste, on l’attend avec impatience et, surtout, on se prépare. « On réapprend à travailler ensemble », atteste Jean Denat. C’est dans cet esprit d’échanges et de débats d’idées que les socialistes gardois se sont réunis en séminaire ce samedi, au Mas Font Granada à Cardet.

Sur les 500 adhérents gardois, environ 100 militants étaient présents. On y a vu quelques visages connus comme le député européen, Éric Andrieu, ou l’ex-député du Gard, Fabrice Verdier. Et d’autres visages qui devraient être amenés à le devenir comme Jérôme Puech ou Arnaud Bord qui font respectivement parler d’eux à Nîmes et Alès. Jérôme Puech animait justement une table ronde sur un thème qui laisse peu de place au doute : « comment aborder les élections municipales dans sa commune ? »…

Pas d’accord avec La République En Marche

Dans ses pas, Pierre Jouvet, le secrétaire national du PS, le numéro 3 du parti, s’est montré particulièrement optimiste pour la suite : « Je suis venu passer un message d’espoir et de renaissance du PS. On sort d’une période politique extrêmement particulière. On s’est retrouvé en lambeau, la droite comme la gauche. Mais aujourd’hui, 18 mois plus tard, le compte n’y est pas, les gens ne s’y retrouvent pas. Le message progressiste du candidat Macron s’est fondu dans le discours libéral du président ». Pierre Jouvet et Jean Denat ont également noté des signaux prometteurs, lors du grand congrès du parti à Aubervilliers en avril dernier, comme le renouvellement des cadres, la féminisation du parti et « l’arrivée d’une nouvelle génération », témoigne Denat tel un vieux sage.

À gauche, le secrétaire national du PS, Pierre Jouvet, avec Jean Denat. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Dans cette vague pleine de promesses et de bonnes intentions, le premier fédéral concède que la gauche est « encore fragile ». Les vieux démons ne sont jamais bien loin et le parti se passerait volontiers des allers et venus du trublion Alexandre Pissas, des hésitations ministérielles du président du conseil départemental - le socialiste Denis Bouad - ou du battage médiatique après le départ du PS du maire de Bagnols, Jean-Yves Chapelet, « qui a quitté opportunément le parti avec l’affaire Pissas », ajoute Denat qui poursuit : « Pour nous, la situation la plus compliquée est à Bagnols. Jean-Christian Rey (l’ancien maire, NDLR) a été l’un des premiers à rejoindre Macron. Jérôme Talon (directeur de cabinet du maire de Bagnols, NDLR) est le référent gardois d’En Marche. Le maire était isolé. Mais il n’y aura pas d’accord départemental avec La République En Marche », prévient-il. De toute façon, ce PS plein d’espoir semble avant tout miser sur ses forces vives.

Tony Duret

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