15 élèves de l'Institut d'Alzon à Nîmes et quatre professeurs ont connu une journée de stress et d'angoisse après le déclenchement d'une alarme incendie sur le vol Pékin-Paris. L'avion a été dérouté. Le directeur de d'Alzon, Yvan Lachaud, se veut rassurant.

Des passagers qui ont décollé à 9h05 de Pékin et qui devaient arriver à Paris 11 heures plus tard, ont été obligés de revenir à Pékin seulement 1h30 après le décollage de leur avion de Chine. "Le vol AF125 a vu son alarme incendie de bord se déclencher pour une raison inconnue. Après avoir décidé de larguer le carburant en plein vol, comme le veut la procédure afin de limiter la propagation d'un incendie éventuel à l'atterrissage, l'avion est reparti à l'aéroport de Pékin où il a atterri tout à fait normalement", indiquent nos confrères de RTL.

"Les vérifications effectuées par les équipes de maintenance ont permis de confirmer qu'il s'agissait d'une fausse alerte", souligne un communiqué d'Air France. Le vol transportait 352 personnes,11 membres d'équipage et 3 pilotes. Les passagers ont été pris en charge par l'équipe commerciale d'Air France.

Contacté par notre rédaction, le directeur de l'Institut d'Alzon, Yvan Lachaud se veut rassurant : " Les enfants et le personnel de l'établissement ont été pris en charge. Ils vont bien. Ils seront de retour en France dans deux ou trois jours", complète Yvan Lachaud.