Les gilets jaunes ont tenu leur promesse… Ce matin, ils étaient plusieurs centaines de manifestants à se rassembler au rond-point de l’autoroute A9 à Nîmes. Le centre névralgique de la contestation contre la hausse des prix du carburant et plus généralement contre la politique conduite par le Président Emmanuel Macron.

Inédite, c’est la première fois qu’une manifestation n’est pas encadrée par des syndicats. Même la préfecture du Gard ignorait, hier, le nombre de personnes qui allaient se mobiliser (relire ici). 

À Nîmes, la mobilisation a démarré comme prévue à 8 heures. Les barrages filtrants se sont mis en place, ne laissant passer que les véhicules d'urgence. Rapidement, les gilets jaunes se sont dirigés vers le péage de l'autoroute pour accueillir leurs camarades de l'opération escargot.

Coralie, Éric, Ali... Autant de Nîmois agacés par les taxes et déçus des politiques conduites par le gouvernement. Bravant le froid et la pluie, ces Français ont été séduits par cette manifestation « apolitique, organisée par des simples citoyens », commente Françoise, conseillère de gestion qui l’assure : « c’est la première fois que je manifeste dans la rue. »

Plus tard, le blocage s’est déplacé vers les ronds-points du périphérique en ville active. Les plus valeureux sont même descendus jusqu’au Colisée.

Les manifestations se poursuivent... Visiblement à Nîmes, les gilets jaunes ne sont pas prêts de partir, ayant tout prévu pour passer la journée.

Corentin Corger et Coralie Mollaret