Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 10.02.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 142 fois

HBCN – KIEV : 39-13. La promenade de santé continue et envoie les lionnes en quart de finale

Si la nuit a quelques vertus, comme celle de porter conseil, elle ne fait pas non plus des miracles. Les joueuses de Kiev, qui ont encaissé un sévère 39 à 16 hier soir (lire notre article), n’ont pas fait mieux aujourd’hui. Même un peu moins bien si l’on en juge par le résultat final (39-13).

En ce début de match retour des huitièmes de finale de la Challenge Cup qui voyait, ce dimanche après-midi, le HBCN recevoir Kiev, Christophe Chagnard avait décidé de faire souffler deux piliers de son équipe : Camille Ayglon et Nina Jericek. Et sans vexer ces deux joueuses pleines de talent, leur absence est passée inaperçue. La partition jouée la veille par les lionnes a été rejouée ce dimanche. Sans fausses notes. Pas sûr que les ukrainiennes apprécient la musique française.

En début de match, Fanny Chatellet dans les buts remplaçait une Nicky Houba laissée au repos une grande partie de la rencontre. Sur le parquet, Blandine Dancette, Cindy Champion, Camille Asperges, Marion Limal, Delphine Carrat et Estelle Nze-Minko débutent la rencontre. On ne sait pas si l’histoire retiendra que, pendant quelques secondes, les joueuses de Kiev ont mené au score. 0-1. Le fruit d’un début de match poussif où les joueuses des deux côtés étaient un peu ailleurs. Et puis, la machine nîmoise s’est mise en route et le rouleau compresseur a commencé son œuvre. Les filles du HBCN inscrivent cinq buts d’affilée, en prennent un, en remettent six derrière, en prennent un. Et ainsi de suite… A ce rythme-là, difficile à suivre pour les visiteuses, le score est de 19 à 5 à la mi-temps. (Contre 23 à 6 la veille - pour les amoureux des chiffres)

La deuxième mi-temps est sans surprise. On en vient presque à regretter ces matchs serrés, ces matchs de championnat complètement fous où l’on tremble à chaque occasion adverse, où l’on vibre quand les nîmoises marquent, où le cœur palpite jusqu’à la dernière seconde et où les bras se lèvent, satisfaits et rageurs, au coup de sifflet final. Ces matchs où l’on ne pense même pas à regarder son portable tellement on est absorbé par la rencontre. Ces matchs où l’on ne s’aperçoit pas que Jean-Paul Fournier est dans les tribunes.

Sur le terrain, revenons-y, l’écart se creuse toujours un peu plus. Même quand les nîmoises, après deux expulsions consécutives, se retrouvent à 5 contre 7 pendant deux minutes, les ukrainiennes ne marqueront qu’un but. Bref, les deux équipes ne jouaient pas dans la même catégorie. En espérant tout de même que les ukrainiennes gardent un bon souvenir de la ville d’où elles repartent avec une valise de plus.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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