LE 7H50 de Guillaume Jarrié : « Mon départ est un choix de vie et une opportunité professionnelle »
Le directeur de cabinet et de la communication de l’Agglomération du Gard rhodanien, Guillaume Jarrié, quittera ses fonctions en juin prochain. Il donne les raisons de ce départ et l’affirme : son départ de l’Agglo et du territoire n’est pas une décision politique, mais « un choix de vie. »
Objectif Gard : pourquoi quitter vos fonctions ?
Guillaume Jarrié : c’est un choix personnel. C’est ma décision. Je pense que pour moi c’est le bon moment. Ça fait plus de huit ans que je travaille sur ce territoire, d’abord à la mairie, puis à l’Agglo. Mon départ est un choix de vie et une opportunité professionnelle à un moment où j’avais envie de voir autre chose. En aucun cas je ne pars déçu ou fâché.
Ce départ de l’Agglo est aussi un départ du territoire et même de la métropole...
Oui, je vais partir un peu loin d’ici et j’ai toujours eu ce souhait. J’ai saisi une opportunité de partir à la Réunion. Une bonne opportunité professionnelle sur un territoire qui m’attire. Et c’est le bon moment. Nous arrivons à la fin du mandat politique mais suffisamment tôt pour préparer le futur mandat.
Vous continuerez à travailler dans une collectivité ?
Non, je serai consultant dans un cabinet de conseil qui travaille essentiellement avec des collectivités, dans le conseil en management, l’accompagnement des mutations.
Dans quel état d’esprit quittez-vous vos fonctions ?
Je ne quitte pas juste un job, c’est bien plus que ça. Je suis né à Bagnols, j’en suis parti pour mes études, mais j’ai toujours travaillé ici. Ça a été une expérience très enrichissante. Faire ce genre de travail, dans la sphère publique, au service de l’intérêt général sur le territoire où j’ai grandi, a été une chance. Mais aujourd’hui j’ai envie d’une ouverture.
Vous allez également lâcher la tête du comité Gard rhodanien de La République en marche.
Oui, mais avec Jérôme Talon (le référent départemental de LREM, ndlr) qui est à Bagnols, je ne me fais pas de souci pour l’avenir du comité local. Et d’ici le mois de juin, nous aurons le temps de préparer cette succession aussi.
Propos recueillis par Thierry Allard