Hier soir, sur le plateau de Bonsoir le Gard, les journalistes, sociétaires et invités ont comme d'habitude débattu de plusieurs thèmes d'actualité. Une petite séance de rattrapage pour ceux qui ont manqué l'émission avec un menu riche et varié : les thérapies de conversion et la mairie dans la guerre Assaf-supporters.

Les "thérapies de conversion", ces pratiques visant à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gay, bi et trans (LGBT) vont désormais être interdites en France. Après l'Assemblée nationale qui s'est prononcée à l'unanimité pour son interdiction, c'est le Sénat qui, après d’intenses débats, a voté également en faveur de cette proposition de loi qui vise à punir les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Surprise, le sénateur du Gard Laurent Burgoa, d’abord favorable à cette future loi a finalement voté contre. Selon lui, « la recherche de l'identité sexuelle à l'adolescence est souvent un chemin difficile. Il faut donc laisser aux enfants le temps de se construire. » Pourtant, il s’agit là d’une évolution essentielle, positive et protectrice pour des citoyens en danger dans notre société. En danger aussi contre les pseudo-thérapeutes ou les religieux radicaux qui souhaitent imposer l’hétérosexualité. Le texte punit de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ces pratiques, et jusqu’à trois ans et 45 000 euros en cas de circonstances aggravantes, notamment lorsque la victime est mineure.

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Les négociations entre les supporters et le président du NO, Rani Assaf, ont échoué. Ces dernières heures, les trois principaux groupes ont refusé de signer la charte présentée par la direction et ont annoncé leur volonté de boycotter le stade des Costières jusqu’à nouvel ordre. Pour eux désormais, la Mairie a le pouvoir de vie et de mort sur le Nîmes Olympique. Après avoir joué les intermédiaires, elle est désormais la seule à pouvoir bloquer le projet de nouveau stade et de quartier de Rani Assaf. Entre cette réalisation à 240 M€, supposée créer un millier d’emplois, et l’avenir du club phare de la ville, en faveur de quel camp tranchera-t-elle ? Après avoir soutenu les supporters et vivement critiqué le président du Nîmes Olympique, le maire peut-il faire machine arrière ? La mairie est-elle au pied du mur dans la guerre Assaf-supporters ?

Les débats en vidéo :