L'INTERVIEW Delphine Cendré, coach du Bouillargues Handball Nîmes Métropole : « On joue la première place »
Delphine Cendré est arrivée à Bouillargues en 2003 en tant que joueuse en provenance de Dijon. Depuis, elle n'a jamais quitté le club où elle a passé quinze ans comme joueuse et cinq à la tête de l’équipe. La coach du BHNM a hâte d’attaquer une nouvelle saison. Mais cette année, le meilleur club gardois féminin de handball a obtenu le statut VAP, sésame indispensable pour accéder à l’élite. La compétition qui mènera peut-être Bouillargues en D1F en mai prochain débute ce samedi par un choc contre Noisy-le-Grand à l’Agora. Delphine Cendré livre ses dernières impressions avant d'attaquer ce nouveau défi.
Objectif Gard : Dans quel état d’esprit attaquez-vous cette saison ?
Delphine Cendré : Nous avons hâte de débuter la compétition après cinq semaines de préparation pendant lesquelles le bilan est positif. Nous avons joué six matchs amicaux et, à part contre Plan-de-Cuques qui nous a mis dix buts d’écart, sur les autre matchs l’état d’esprit était là et les nouvelles se sont bien adaptées au projet de jeu. Le groupe vit bien en dehors du terrain et nous verrons ce que ça donnera dans la compétition.
Dès ce week-end, Bouillargues entre dans le vif du sujet. Comment jugez-vous le calendrier du début de saison ?
Il est assez compliqué car on débute avec la réception de Noisy-le-Grand qui a terminé juste derrière nous la saison dernière. Ensuite, nous allons à Rennes en Coupe de France, ça doit être une équipe à notre portée. Après, il y a un déplacement à Lille, avant d’accueillir Fleury qui descend de D1. Il ne faudra pas se trouer contre des équipes qui étaient dans le bas de tableau l’année dernière.
La grande nouveauté pour Bouillargues, c’est que cette année vous avez le statut VAP qui permet éventuellement d'accéder à la D1F. Cela veut-il dire que le BHNM va jouer les premiers rôles ?
Oui, c’est le but du statut VAP et c’est une satisfaction de l’avoir décroché. Nous sommes huit clubs sur quatorze à l’avoir, mais il y a une seule place qui donne accès à la D1. Nous n’aurons pas le droit à l’erreur contre les équipes qui n’ont pas ce statut. On joue la première place. L’année dernière, certaines filles se disaient qu’elles n’avaient rien à jouer car le club était maintenu dès le mois de janvier. Nous serons attendues partout et à nous de répondre présentes. Pour les joueuses c’est une motivation supplémentaire.
Et pour la coach ?
Ça m’a mis une pression pour obtenir mon diplôme de coach professionnelle l’année dernière. C’est aussi motivant et ça démontre aussi que nous sommes compétents dans ce club.
Qu’allez-vous demander à vos joueuses pour attaquer ce championnat ?
Ce sera une engagement total et on s’est fixé comme défi de rester invaincues chez nous à l’Agora.
Propose recueillis par Norman Jardin