Il y avait de l'émotion et des interrogations hier soir au quartier de Vacquerolles, route de Sauve à Nîmes.

Dans une petite rue, juste derrière l'Intermarché du quartier, la police a quadrillé le secteur après la découverte d'un jeune homme, mort par balle. C'est son compagnon de soirée, conducteur de la voiture prise pour cible quelques minutes avant au quartier de Pissevin, qui est parvenu à s'enfuir sous les tirs et à rejoindre Vacquerolles avec la victime à ses côtés sur le siège passager. Le jeune tué est âgé d'une vingtaine d'années. "Un garçon très bien, je ne comprends pas, il doit y avoir erreur sur la personne", glisse un habitant du quartier. Un jeune inconnue des services de police et de la justice, comme le conducteur d'ailleurs.

Une voiture en tout cas qui a été mitraillée si l'on en croit les nombreux projectiles qui ont impacté la carrosserie. Le conducteur lui est un véritable miraculé, il s'en sort sans blessure.

Hier soir le quartier a été bouclé, une trentaine de policiers, des techniciens en identification criminelle et le médecin légiste le docteur Mounir Benslima du CHU de Nîmes, ont investi les lieux à la recherche d'indices. C'est la substitut du procureur, Fanny Camélio, qui supervisait les investigations sur place alors qu'une enquête est ouverte pour "assassinat". Au même moment, un véhicule du même modèle que celui dont est sorti le tireur à Pissevin, a brûlé, dans les sous-sol d'un parking du quartier populaire.

Une affaire criminelle symbole d'une nouvelle escalade de violences dans la guerre liée aux trafics de drogue ?