NÎMES OLYMPIQUE Les Crocodiles face à un dilemme
C’est sur une série en cours de six matches sans victoire que les Crocodiles reçoivent l’AS Saint-Étienne pour le compte des 8e de finale de la Coupe de la Ligue.
« L’essentiel est ailleurs ! » Bernard Blaquart, lors de la conférence de presse d’avant-match a été clair. Pour ce qui en doutaient encore, le Nîmes Olympique n’a pas prévu de faire des vieux dans la dernière édition de la peu populaire Coupe de la Ligue. En tous cas, ce n’est pas dans les objectifs du club qui ne vise que le maintien en ligue 1.
Ce soir, c’est surtout de la confiance que les Crocodiles vont rechercher. Eux qui n’ont plus connu le goût de la victoire depuis le 29 octobre dernier face à Lens 3-0… en Coupe de la ligue. Depuis les Nîmois ont décroché un nul et cinq défaites. Un bilan catastrophique qui paradoxalement leur a permis de gagner une place en ligue 1 (de la 20e à la 19e).
Aux remplaçants de jouer
Alors une qualification aurait le mérite de remettre un sourire sur le visage des Crocodiles. Enfin des habituels remplaçants, car le coach Nîmois va faire tourner dans les grandes largeurs. « Ceux qui étaient sur le banc samedi dernier ont des grandes chances de débuter », soulignait Bernard Blaquart. Comme il l’avait fait contre Lens, le technicien va aligner une équipe rajeunie.
Et le 11 départ devrait ressembler au suivant ; Dias – Paquiez, Guessoum, Briançon ou Martinez, Sainte-Luce – Buades, L. Valls, Valerio ou Sarr, Philippoteaux – Duljevic, Stojanovski. Pour beaucoup d’entre-eux ce sera l’occasion de se montrer et de décrocher avec une qualification, une nouvelle chance d’avoir du temps de jeu.
8 matches en 24 jours en janvier ?
Mais il y a quand même un problème. Dans le cas où le Nîmes Olympique gagnerait sa place pour le tour suivant, il verrait son calendrier du mois de janvier se charger un peu plus. Il faudrait jouer le quart de finale trois jours après le 32e de finale de Coupe de France à Tours (4 janvier) et surtout trois (ou quatre) jours avant la très importante réception du Stade de Reims en Ligue 1. Si d’aventure les Crocodiles venaient à gagner tous leurs matches de coupe, ils joueraient 8 fois (en comptant le L1) rien que dans le mois de janvier.
Une programmation de la Coupe de la Ligue complètement grotesque, et il ne faut pas alors s’étonner du peu d’entrain des clubs pour la jouer. Dommage car cette compétition délivre tout de même un billet européen pour son vainqueur. Ce soir les Nîmois seront face un dilemme : enfin regagner un match ou alléger un début d’année 2020. C’est dans ce contexte que les Crocodiles ont l’opportunité de se qualifier pour la première (et la dernière) fois pour les quart de finale de la Coupe de la Ligue.