Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 23.04.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 347 fois

NÎMES OLYMPIQUE Paul Mauriac : Un ancien membre d'instances du sport va plaider pour le club

Image d'archive du Stade des Costières  (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Le jeudi 7 mai prochain, le club de Nîmes Olympique se rendra à la commission d'appel de la Fédération Française de Football pour être entendu. À ses côtés, Paul Mauriac, ancien membre de la commission d'appel de la Fédération française de rugby.

Les auditions vont se prolonger toute la journée du 7 mai à Paris. Dans ces bagages, le président Christian Perdrier emportera joueurs, staffs, figures historiques du club, et tout ce qui peut peser dans la balance et favoriser une réduction de peine. La sanction, une relégation administrative en division inférieure à l'issue de la saison 2014/2015, est jugée trop élevée, ou disproportionnée.

Le vice de procédure dans la ligne de mire

Plusieurs arguments vont être défendus, dont le défaut de procédure, par les deux avocats en charge du dossier, à savoir Anthony Chabert et Paul Mauriac. Pour Paul Mauriac, avocat spécialisé dans le sport, l'enjeu est de vérifier si les règles ont été respectées. "Il faut déterminer si c'est la bonne commission qui a statué et si elle est apte à juger d'une telle condamnation." Auparavant, celui qui plaidera en faveur du club gardois a eu l'occasion de défendre Leonardo, l'ex-directeur sportif du PSG, après sa suspension de neuf mois pour un coup d'épaule à un arbitre, ou encore Bernard Laporte lors de sa suspension de seize semaines pour des propos insultants envers un arbitre. Avec le Nîmes Olympique, l'avocat fera son premier plaidoyer pour une affaire de tricherie.

Des deux côtés du barreau

Ancien rugbyman sélectionné en équipe de France militaire et en France B, Paul Mauriac a siégé dans la commission d'appel de la Fédération française de rugby pendant une trentaine d'année. En 1982, il intègre la commission juridique du Comité national olympique, puis en tant qu'avocat, la Fédération française de cyclisme dans le cadre d'affaires de dopage. "J'ai toujours foi dans l'indépendance des instances, donc je n'ai pas de préjugés contre la commission de la Fédération" confie l'avocat qui reconnait cependant que "certaines commissions regardent avec réticence et agacement les arguments de forme et de procédure."

La décision pourrait tomber dans la journée du 7 mai, ou quelques jours après, "mais il n'y aura pas un mois d'attente" précise Paul Mauriac. Si la rétrogradation est maintenue, c'est vers le Comité national Olympique que le club se tournera où cette fois, l'avocat Paul Mauriac retrouvera certainement d'anciens confrères, de l'autre côté du barreau.

Baptiste Manzinali

Baptiste Manzinali

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