Publié il y a 4 jours - Mise à jour le 11.04.2025 - Stéphanie Marin - 1 min  - vu 105 fois

TERRE D'ARGENCE La décarbonation sur les rails

À la CleanTech Vallée, à Aramon, le lundi 7 avril.

- S.Ma

La Communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence et l'association CleanTech Vallée basée à Aramon ont signé, lundi dernier, une convention d'objectifs. Cela dans le but d'impulser de nouveaux projets en faveur de la décarbonation des activités industrielles. 

La Communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence et la CleanTech Vallée, partenaire depuis 2023, ont signé lundi dernier une convention d'objectifs pour accompagner la transition industrielle durable. "Ce qui est important sur notre territoire très industriel, c'est d’avoir une vision de décarbonation, de transition écologique, mais surtout de créer du lien entre l’ensemble des acteurs économiques", a indiqué Juan Martinez, président de la CCBTA. Des rencontres seront ainsi organisées entre les entreprises de la ZI Domitia à Beaucaire, les parcs d'activités de la Terre d'Argence, les grands sites industriels et les startups innovantes du programme CleanTech Booster. Programme qui en est cette année à sa sixième saison. L'objectif : favoriser la mutualisation des ressources et le développement des partenariats dans une logique d'économie circulaire.

La CleanTech Vallée accompagnera également la CCBTA dans son projet de développement du trafic ferroviaire. La création d'une troisième voie à visée économique au départ de la ZI Domitia est à l'étude en partenariat avec la Compagnie nationale du Rhône. Le coût de cette étude est d'1 M€, financé à hauteur de 15 % par la CCBTA. "Ce territoire a une voie ferrée, c'est une spécificité. Pour la première fois, nous, petite EPCI de 30 000 habitants, sommes inscrits dans le contrat État-Région. Cette troisième voie permettra de diminuer la part camion, la part carbone dans l’atmosphère", a expliqué Juan Martinez. Et le même de poursuivre avec le projet de création d’un quai de transfert, toujours sur la Z.I Domitia. "On a déjà défini l’emprise foncière", a-t-il précisé.

Stéphanie Marin

Beaucaire

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