SAMEDI DE RIRE Ma Bébéloute, Dalila et Benalla : nos invités de la semaine
Cette semaine, et comme d'habitude d'ailleurs, sur les réseaux sociaux vos commentaires sont allés bon train. En avant pour un petit florilège avec les textes in extenso dans leur jus, syntaxe et orthographe improbables compris...
Ma Bébéloute veut aller au tribunal
Au sujet d'un article de notre rédaction d'Alès qui dressait le portrait d'une passionnée des prétoires, et à l'heure où le gouvernement s'interroge pour élargir à toute la population le paiement de la taxe sur l'audiovisuel, Jeannette, la retraitée alésienne, trouve un soutien sans faille auprès de Françoise, qui partage la même passion pour les audiences du tribunal correctionnel : "Elle a bien raison, c'est beaucoup mieux que la télé, et c'est gratuit !" Alors si c'est gratuit et mieux qu'à la télé, effectivement pas de raison de s'en priver...
La passion étant éminemment contagieuse, Ma Bébéloute s'interroge sur la façon de profiter de l'aubaine : "comment faut il faire pour assister aux audiences??merci par avance de vos reponses". Une réponse qui ne tarde pas. "Ma Bébéloute c'est public", dégaine Carole, en femme avertie. Et Ma Bébéloute de se monter suspicieuse sur le fait qu'on puisse accueillir le tout venant au grand spectacle de la justice des Hommes et de la République... : "il suffit juste d y aller comme ca??etrange." Bizarre, bizarre ! Vous avez dit bizarre ? Comme c'est étrange...
Les Dalila et les Harkis
Sans lien avec ce que supra, au sujet des conditions de vie des Harkis et de l'indemnisation d'un descendant de ces supplétifs de l'armée française, sûrement pas très au fait de l'Histoire et peu documentée, Dalila s'interroge et pose la question qui tue : "J’aimerai savoir pourquoi ils restaient dans les camps au lieu de vivre différemment c’était le plus simple ou le plus facile? Ou c’était d’ordre financier ? Ou le rejet ?" Devant tant de naïveté on hésite à lui répondre de crainte de la froisser.
Mais comme c'est le jour des Dalila, c'est une homonyme qui prend le relais : "Je comprend pas ils ont été déjà indeminiser ya 20ans en arrière". Et, comptable des deniers publics, Christine d'établir le solde de tout compte du salaire de la peur : "exactement ,ils avaient obtenus 15 000 euros par famille..". Ah bon ! Alors là, c'est vrai que ça change tout ! Une telle somme pour vivre heureux en famille loin des tracas de la ville dans un pimpant camp concentrationnaire, ça mérite réflexion. De là à faire envie, on vous laisse juge...
Benalla bis !
"Last but not least", dernier mais pas le moindre, l'article consacré au chauffeur-chauffard irascible de l'ex-ministre de l'Intérieur et actuel chauffeur du préfet mis en garde à vue au commissariat de Nîmes, après avoir été lu presque 13 000 fois et avoir été partagé 152 fois sur Facebook, il a bien évidemment suscité quelques réactions bien prévisibles. "Ils emploient du beau monde au gouvernement", constate Armelle. Alors que d'autres internautes s'interrogent sur son identité, Florian semble l'avoir reconnu : "Le frère à Benalla..." Et le mot de la fin sera pour Dom : "ils emploient de beaux cassos dans les hautes sphères !!" Et pan ! Sur le bec ! Ce sera tout pour cette fois.
Philippe GAVILLET de PENEY