USAM Nîmes assure et se rassure
Un peu tétanisée par l'enjeu, La Gren team aura mis du temps avant de faire fléchir une équipe visiteuse qui n'a abdiqué que dans les dix dernières minutes. Heureusement les Gardois ont pu compter sur l'efficacité de Rebichon et de Sanad...
Mobilisés comme toujours, les tambours Nîmois donnaient le ton de la soirée dès la présentation des équipes. On allait voir ce qu’on allait voir ! Les « Usam », « Usam » descendaient des tribunes et faisaient monter la pression.
C’est la Green team qui héritait de la première possession de balle et Tobie armait son bras gauche pour le 1-0. Appliqués en défense, où la charnière du « gang des barbus », Dupuy et Salou, faisait bonne garde, les Nîmois se montraient moins efficaces en attaque et gâchaient quelques ballons (2-1. 6e).
Desbonnet réalisait un double arrêt qui faisait se lever les supporters (8e). Le compteur restait bloqué durant de longues minutes. Et ce d’autant que le spécialiste maison, Vozab, manquait un jet de 7 mètres (9e). Et dans ce début de match particulièrement stérile, il fallait finalement attendre la 11e minute pour voir Sanad conclure une contre-attaque éclair initiée par Desbonnet pour voir le tableau d’affichage hoqueter (3-1).
Saran revenait à parité sur un pénalty transformé par Drouhin (3-3.15e) avant de prendre l’avantage dans la foulée (3-4). L'entraîneur gardois, Franck Maurice, sentait le danger et réclamait un temps-mort, histoire de remettre un peu d’ordre dans la maison verte…
Pas particulièrement adroits au moment de conclure les attaques placées, les artificiers locaux buttaient régulièrement sur le gardien adverse, Kocic, et après 20 minutes de jeu, on n’était guère plus avancé (5-5). Heureusement, d’un missile longue distance dont il a le secret, Prandi réveillait le Parnasse (6-5. 21e).
Le sale air de la peur…
Kaabèche, de près, puis Sanad, sur son aile droite, creusaient un premier écart consistant en faveur des locaux (10-6. 26e). En difficulté pour approcher la cage nîmoise, Saran s’en remettait à des tirs de loin…qui trouvaient parfois la cible (11-7) ! Juste avant la pause, Gérard offrait quatre buts d’avance à la green team sur penalty (12-8. 30e).
Plus à l’aise dans le jeu rapide, Nîmes étourdissait les Saranais et les faisaient tourner en bourrique (15-10. 36e). Petit à petit, on commençait à y voir plus clair même si tout n’était pas parfait dans les liaisons. Fidèle à sa -mauvaise- habitude, Nîmes connaissait un passage à vide et Saran en profitait pour réduire son retard (16-13. 39e puis 19-17. 42e). On craignait à ce moment de voir revenir roder le spectre de la trouille du côté des Gardois. L’entrée de Paul sous le portique nîmois ne changeait rien à l’affaire et les résidents du Loiret revenaient à -1 (20-19. 46e).
…avant le salaire de la peur
Leader de pointe, cap’tain Rebichon tentait de secouer le...palmier ! Il réussissait un triplé qui relançait la machine verte (22-19. 48e) avant d’intercepter un ballon aussitôt donné en offrande à Sanad qui ne manquait pas la conclusion (24-19. 50e). Hallgrimsson y allait de son petit but et c’est toute l’Usam qui reprenait des couleurs (26-20. 53e). Paul se mettait en évidence en détournant un jet de 7 mètres (55e).
Franck Maurice, profitait de l’embellie pour offrir au jeune Padolus ses premiers pas au sein de l’élite. Victime de son enthousiasme, il était exclu pour deux minutes peu de temps après. Sans conséquence car l'écart était creusé et Halgrimsson concluait la partie de loin dans le but déserté par Kocic. Après cette longue période de disette, mon Dieu que la victoire était belle ! (30-23) et le Parnasse pouvait enfin exulter...
Philippe GAVILLET de PENEY