ALÈS Brouillé avec la justice depuis ce fameux jet d’œuf, S. Migliore peut compter sur ses soutiens
Un seul mot d'ordre : "Poursuivre le combat contre les attaques faites au syndicalisme." Ce vendredi 19 avril, ils étaient nombreux, plus d'une centaine en tous cas, à avoir répondu à l'appel à la mobilisation pour soutenir Sébastien Migliore, lancé par l’Union locale CGT d’Alès. Organisations syndicales (FO, Solidaires, FSU et CNT) et politiques (Parti de gauche, PCF, NPA, Lutte ouvrière, Parti ouvrier) ont clamé leur colère aux côtés de celui qui a été condamné par la Cour d’appel de Nîmes à deux mois de prison avec sursis, à 1 000€ d’amende et 100€ de dédommagement à verser à chaque partie civile et cinq ans d’inéligibilité dans le cadre de l’affaire du jet d’œuf datée d’octobre 2010 à l'occasion de la grande manifestation contre la réforme des retraites. Cet œufs -là qui aurait blessé neuf policiers, c'est "une arme de destruction massive qui a décimé les Robocop" ironise Bernard Vire, secrétaire général de la CGT du bassin d’Alès. "C'est toute la question de l'humanité, qui de l’œuf ou du poulet..." Et la "plaisanterie", les soutiens à Sébastien Migliore vont la pousser jusqu'au bout en montant un mur de boîtes à œufs devant les portes du Tribunal d'Alès, offrant même un œuf géant au procureur de la République d'Alès, Thierry Lescouarc'h "qui avait fait appel de la relaxe prononcée en première instance." Pire encore, la place Henri Barbusse a été rebaptisée la place de l’œuf...
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Stéphanie MARIN
stephanie.marin@objectifgard.com