ALÈS La CGT appelle à manifester le 1er décembre
Tandis que les gilets jaunes poursuivent leur mobilisation, l’Union locale CGT d’Alès organise un rassemblement, ce samedi 1er décembre, dans le cadre d’un appel national contre l’austérité.
Vêtus de leur gilet rouge estampillé CGT, les militants syndicaux descendront également dans la rue ce samedi pour former un rassemblement, à 15 heures, sur le parvis du Cratère d’Alès, avant de défiler à travers la ville. Ils viendront avec les revendications qu’ils portent depuis des années et dont certaines sont aujourd’hui relayées par la vague jaune qui déferle sur l’Hexagone. « Cette bataille-là, explique Alain Martin, nous la menons depuis longtemps. Nous partageons le rejet de cette politique, même s’il y a des points sur lesquels nous ne sommes pas d’accord avec les gilets jaunes. »
Mais boucler ses fins de mois et avoir plus de pouvoir d’achat sont des préoccupations communes de la population dite de la "classe moyenne". « Le gouvernement est en train de mettre les travailleurs, les retraités et les privés d’emploi dans une précarité monstre, souligne Martine Sagit. Il y en a assez ! Assez de ces cadeaux fiscaux qui vont toujours aux plus riches pendant que le peuple continue de s’enfoncer dans la misère. »
"On est en train de crever..."
Pour appuyer leurs propos, les deux syndicalistes rappellent que « la France est le cinquième producteur de richesses du monde », que « les PDG du Cac 40 ont un salaire moyen de 5 millions d’euros par an », ou encore que Bernard Arnault, le patron de LVMH, « gagne 800€ par seconde. » « Et nous, pendant ce temps-là, on est en train de crever », déplore Martine Sagit.
Parmi ses attentes sociales, la CGT réclame l’augmentation du Smic à 1800€, la participation des employeurs aux frais de transports, une TVA à 5,5% pour les produits de première nécessité (notamment le gaz et l’électricité), mais aussi « une fiscalité juste », tenant compte des revenus. Des exigences qu’ils répéteront à l’envi, ce samedi dès 15h à Alès, mais aussi à Bagnols (10h30 devant La Poste), à Nîmes (11h30 devant la préfecture) et à Uzès (8h30 sur l’esplanade pour une distribution de tracts).
Élodie Boschet