Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 31.01.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 537 fois

ALÈS Satisfactions et incertitudes aux vœux des Logis cévenols

Philippe Curtil, directeur des Logis cévenols depuis octobre 2018, a présenté ses vœux aux salariés. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Les salariés de l’office public des Logis cévenols étaient réunis en mairie d’Alès, ce mercredi 30 janvier, pour la présentation des vœux par le directeur, Philippe Curtil, et le président, Max Roustan.

2018, « une année d’accélération du développement et de la croissance » des Logis cévenols. C’est le bilan dressé par Philippe Curtil, précisant que « la barre des 6 000 logements avec laquelle nous flirtions depuis plusieurs années a été franchie. » Une progression remarquée par la Cour des comptes, « venue voir de plus près les raisons de cette exception alésienne », souligne fièrement le directeur.

L’année écoulée a également été marquée par la livraison de 374 logements (dont 210 neufs), la fin de l’Anru 1 qui s’est concrétisée par la réhabilitation du quai du 8 mai ou encore les démolitions qui se poursuivent aux Prés-Saint-Jean dans le cadre de l’Anru 2. « La convention qui sera vraisemblablement signée avec l’État en juin 2019 aura un rayonnement large sur plusieurs quartiers de la Ville, explique Philippe Curtil. Notamment les faubourgs de Rochebelle et du Soleil, mais aussi le centre-ville où Logis Cévenols possède un quart de son patrimoine. » Par ailleurs, cette nouvelle année démarre avec « 562 logements en chantier » et devrait s’achever avec 290 logements livrés. Le tableau est toutefois noirci par « des mesures très dommageables » comme la Réduction de loyer de solidarité (RLS) « qui nous prive de près de 800 000€ de ressources. »

Plus abrupt, le président Max Roustan a abordé l’avenir de l’office municipal au regard de la loi Elan. Celle-ci impose aux organismes HLM n'atteignant pas le seuil de 12 000 logements gérés de se regrouper d'ici le 1er janvier 2021. « Aucune décision n’a été prise. Je la prendrai le moment venu et elle sera partagée. Je n’ai rien contre un Toit pour tous, Habitat du Gard et les autres », lance-t-il. Et de conclure : « Pour être plus efficient, j’ai souhaité réorganiser la structure de l’office. Nos locataires sont nos patrons. On leur doit le meilleur service possible. »

Elodie Boschet

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