BAGNOLS-SUR-CÈZE Une deuxième IRM à l’hôpital pour réduire les délais d’attente
En début d’année 2020, le centre hospitalier de Bagnols-sur-Cèze sera doté d’une nouvelle IRM haut de gamme, permettant de considérablement réduire les délais d’attente. Coût de l’opération : près de 2,6 millions d’euros.
La mobilisation a porté ses fruits. Un courrier envoyé à l’Agence régionale de santé (ARS), signé par 85 maires du Gard Rhodanien, auquel on ajoute la forte implication du député Anthony Cellier qui a multiplié les réunions avec les collaborateurs de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, et la volonté sans faille du maire de Bagnols, Jean-Yves Chapelet, ont fini par convaincre l’ARS. « Ce sont des choses rarement simples à obtenir », résume Jean-Philippe Sajus, le directeur de l’hôpital bagnolais.
Pourtant, l’arrivée de ce nouvel appareil est une évidence pour tous les spécialistes, tant la demande est forte. La première IRM de l’hôpital, livrée en décembre 2013, tourne à plein régime (12 heures par jour) et nécessite un temps d’attente qui varie entre 42 et 45 jours alors que les directives nationales recommandent des délais à moins de trois semaines.
Des délais d'attente raccourcis
« Avec la nouvelle IRM, on espère descendre à 15 jours d’attente », projette Dimitri Dibo, le chef du service imagerie. Soit près d’un mois de gagné ! L’homme poursuit : « Ce sera une IRM 3 Tesla, un modèle qui permet d’atteindre une précision de diagnostic que nous n’avions pas jusque-là. Et puis, hormis les pathologies hyper spécialisées, on va pouvoir traiter toutes les urgences sans que les gens aient besoin d’aller à Nîmes ».
Mais toutes ces bonnes nouvelles ont un coût : l’IRM avoisine les 1,8 million d’euros et 800 000€ de travaux complémentaires sont prévus pour la construction d’une salle adaptée à la nouvelle machine. L’investissement est toutefois plus que nécessaire : 70 000 patients se rendent chaque année au service imagerie de l’hôpital de Bagnols-sur-Cèze.
Tony Duret