BELLEGARDE Le Refuge alerte sur l'importance de la stérilisation des chats
Publireportage. Appartenant à la Fondation assistance aux animaux, le Refuge de Bellegarde risque à nouveau d'être confronté à la période des naissances de chatons. Pour tenter de diminuer l'afflux, les spécialistes expliquent l'importance de la stérilisation pour résoudre de nombreuses problématiques.
Les beaux jours approchent, les portées de chatons aussi. Dans quelques semaines, le Refuge de Bellegarde sera rapidement sur tous les fronts pour tenter de faire face à ces vagues de nouveaux-nés. Un cycle qui se répète plusieurs fois chaque année : "Les chattes peuvent avoir trois à quatre portées par an. Dans ces portées, ils peuvent avoir entre trois et sept chatons", explique Lauriane Grau, responsable de la chatterie du Refuge de Bellegarde.
Le dérèglement climatique a un impact catastrophique sur la prolifération des félins, puisque des chatons peuvent avoir des chaleurs au bout de trois ou quatre mois, un engrenage sans fin. Le Refuge de Bellegarde accorde donc une attention toute particulière sur la stérilisation et la castration de ces mammifères à quatre pattes. "Si on ne le fait pas pour leur bien-être, ça va être une catastrophe", prévient Lauriane.
Pour elle, une seule solution : que chacun prenne ses responsabilités, particuliers ou collectivités. "La mairie a le devoir de présenter une campagne de stérilisation. Soit elle prend totalement en charge les frais ou soit elle travaille avec une association", précise-t-elle. Toutefois, Lauriane explique que les mairies ne sont pas toujours attentives à leurs obligations : "Ils sont au courant de leur rôle mais il y a un manque d'implication", déplore-t-elle. "On a beaucoup de gens qui se présentent en nous disant qu'ils ont des chats sauvages ou sociables sur place, que ça ne les dérange pas de les garder mais qui nous demandent de les stériliser, mais ce sont aux mairies de le faire", dévoile-t-elle.
"On peut avoir 60 à 70 chatons en simultané"
En tant que tel, le Refuge de Bellegarde prend en charge les animaux qui leur sont apportés, mais n'est pas forcément équipé pour recevoir des animaux sauvages. "On reçoit tellement de chats sociables que l'on ne peut pas accueillir toute la population féline qui arrive", affirme Lauriane. Lorsque la période s'intensifie, ils peuvent compter sur le soutien indéfectible de saisonniers. L'infirmerie des chiens est parfois sollicitée pour les mères avec leurs chatons lors d'une quarantaine classique. Quand ces derniers sont trop petits, ces amoureux des animaux peuvent s'en occuper chez eux pour les biberonner le temps qu'il faut jusqu'à ce qu'ils soient sevrés.
Le site du Refuge comporte environ 80 chats, mais le nombre peut monter très haut : "On va avoir les premiers chatons qui arrivent. En juillet-août, on peut avoir 60 à 70 chatons en simultané", raconte Lauriane. D'où le rappel important qu'elle met en avant : "Il faut stériliser pour leur bien-être, trop d'animaux sont livrés à eux-mêmes et ne vivront pas très vieux. Si les gens faisaient le nécessaire, il y en aurait beaucoup moins et ils se porteraient bien mieux." La stérilisation est un outil de lutte et de prévention contre les abandons et les atteintes au bien-être animal. Des propos forts mais dans une volonté de s'éloigner d'un désastre déjà présent.