Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 10.09.2020 - thierry-allard - 2 min  - vu 1187 fois

COLLORGUES La fermeture d’une classe à l’école maternelle contestée

(Photo d'illustration : Stéphanie Marin/Objectif Gard)

Dans le contexte sanitaire actuel, le maintien de la fermeture d’une classe de maternelle au regroupement pédagogique intercommunal de Collorgues et Garrigues-Saint-Eulalie ne passe pas auprès des parents d’élèves.

Soutenus par les maires des deux communes, les parents dénoncent le fait que la rentrée se soit faite, à l’école qui regroupe les deux villages, à 34 élèves dans la classe qui regroupe les petite, moyenne et grande section. Dans un communiqué, les parents d’élèves expriment leur « incompréhension » face à cette situation.

Car si la fermeture d’une classe « a effectivement été soumise au maire de Garrigues en février dernier, quelques péripéties sont intervenues depuis qui n’ont probablement pas échappé aux décisionnaires : le covid-19 ? 13% d’effectifs supplémentaires par rapport aux prévisions (107 élèves au lieu des 95 prévus) ? Apparemment, pas suffisant pour que la DSDEN (la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, ndlr) repousse la fermeture d’un an », soulignent les protestataires.

Le regroupement pédagogique intercommunal ne compte donc plus que quatre classes, après une précédente fermeture en 2018. Alors une demande de report de la fermeture de la classe a été effectuée par les élus, sans succès. Résultat : « Les enseignantes de Collorgues - petite section jusqu’au CE1 inclus - ont dû en catastrophe refaire la répartition, affirment les parents d’élèves. Il en résulte deux classes de triple niveau à 28 élèves chacune. En particulier une qui couvre de la grande section au CE1, à cheval donc sur les cycles 1 et 2. Or le confinement a créé des lacunes et surtout une très grande disparité dans les acquis des élèves. »

Ils rappellent par ailleurs que « les salles de classe sont mal adaptées à des effectifs aussi importants. […] Dans le contexte actuel de pandémie, il est aberrant d’atteindre une telle promiscuité dans les salles. Un maintien de la cinquième classe aurait donc un intérêt autant pédagogique que sanitaire. » Parents et élus demandent désormais une audience au directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) du Gard, Philippe Maheu.

Th.A

Thierry Allard

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