CULTURE Gardel et Ollé, parenthèse sublimée au Mas Merlet

Gardel et Ollé
- Photo Yannick PonsCe vendredi soir au Mas Merlet, à Nîmes, le Labory jazz club offrait un moment jazzy particulièrement intime. Le trompettiste virtuose Nicolas Gardel accompagné par le pianiste Thierry Ollé ont conquis les mélomanes nîmois venus malgré la pluie.
À ma gauche, au piano, l’ariégeois Thierry Ollé. À ma droite, à la trompette, Nicolas Gardel, le prodige toulousain qui fait partie de la dernière tournée du Big Band de Michel Legrand. Et au milieu, un public nîmois mélomane et connaisseur, à l'image de Jean-Claude, maître de cérémonie et président du Labory jazz club, ses 150 adhérents et 400 amis…
Le Jazz dans la peau
Et quelle cérémonie ! Un duo de virtuoses, un duo qui a l’habitude de jouer ensemble. Pour eux, la musique est un langage. Ils jouent autour de standards de jazz. Et puis, ils interprètent les partitions à leur façon, avec leur sensibilité. Ce n’est pas du copier-coller. Les deux musiciens se basent sur un socle commun. « On a répété ensemble, mais on peut changer de tempo, changer quelques harmonies », confie Nicolas Gardel.
De Georges Gershwin à Duke Ellington, en passant par la Nouvelle-Orléans, le trompettiste Nicolas Gardel propose un rendez-vous placé sous le signe du jazz en compagnie de son acolyte, l’organiste Thierry Ollé. Nicolas Gardel commence la trompette à 7 ans et obtient un 1er prix au conservatoire supérieur de Paris en classe de Jazz où il collabore avec des musiciens renommés.
Il développe parallèlement une carrière de sideman jouant avec des artistes de renom. Il se produit avec l'orchestre de Michel Legrand et dans divers projets Jazz. Aujourd'hui, il mène ses propres projets se produisant sur des grandes scènes comme Jazz à Vienne et Montreux Jazz Festival.
Moment suspendu
Ainsi, invités par le Labory Jazz club, les deux musiciens se sont produits au Mas Merlet ce vendredi 21 mars. Le duo interprète Things ain’t What they used (c’était mieux avant) de Mercer Ellington, le fils. Et puis place au père, Duke Ellington. Une chanson sur Maria Josetta (Marie José) le véritable nom de la mère de Nicolas Gardel, et Les feuilles mortes.
« On a répété ensemble, mais on peut changer de tempo, changer quelques harmonies »
Nicolas Gardel
Pas un bruit dans la salle du Mas Merlet qui jouit d'une acoustique impeccable. Les deux musiciens explorent Chet Baker une première fois. avec There will never be another you. Bye bye blackbird de Miles davis et Dizzy Gillespie avec Night in Tunisia.
À la fin du spectacle, Éric Serra, au trombone, rejoint le duo autour d’une partition de Duke Ellington. Au rappel, accompagné par Thierry Ollé, Nicolas Gardel interprète de façon douce, subtile et intime My funny Valentine de Chet Baker, le public est aux anges. Prochain rendez-vous le 11 avril avec le Francky Poulet Quintet. À ne pas louper !
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