Dans un communiqué, la FSU du Gard indique que cette mobilisation sera suivie d'une audience en visio-conférence avec Philippe Maheu, directeur académique des services de l'Éducation nationale, à 16h. Plusieurs revendications sont portées par les organisations syndicales : l'augmentation des salaires, un travail à temps complet, l'abandon des Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisés (PIAL) qui augmente la charge de travail des AESH sans compensation sur leur rémunération, le recrutement d'accompagnants en nombre suffisant pour répondre aux engagements de l'État en matière d'inclusion scolaire, un meilleur accès à la formation et à la mobilité dans leur profession.

"Pour mémoire, dans notre département, environ 1 700 personnes, presque en totalité des femmes, sont contractuelles de l'Éducation nationale pour exercer la mission d'AESH, avec, pour la plupart un contrat à 60% correspondant à 964 heures rémunérées sur l'année pour un salaire mensuel net autour de 800 euros, précise la FSU 30. Leur emploi, qui exige des qualités remarquables d'écoute, de compréhension des cours et de disponibilité, est le plus souvent réparti sur 24 heures hedbomadaires, selon les emplois du temps des élèves accompagnés, ce qui ne leur laisse aucune possibilité de compléter leur salaire par un emploi complémentaire."