« Face à la grippe, on fait équipe ». C’est le slogan de la campagne de vaccination 2020-21 contre la grippe, qui débute ce mardi 13 octobre. Dans le contexte de la crise sanitaire, la priorité sera donnée aux personnes les plus fragiles.

Les spécialistes sont unanimes pour dire que le taux de vaccination en France est insuffisant. Même si le chiffre a augmenté d’un point en 2019-20, moins d’une personne à risque sur deux (47,8%) s’est faite vacciner lors de la précédente campagne. Chez les professionnels de la santé, l’ARS (Agence régionale de santé) demande une plus forte mobilisation. Cela passe par la vaccination des professionnels, jusqu’au dialogue avec les patients et l’incitation à la vaccination.

Depuis l’année dernière, toute personne majeure pour qui la vaccination antigrippale est recommandée, peut retirer son vaccin dans une pharmacie et se faire vacciner par le professionnel de son choix (pharmacien volontaire, infirmier(e), sage-femme et médecin. Cette année, avec la crise sanitaire dû à la covid-19, la vaccination antigrippale représente un enjeu de santé important.

Elle peut permettre d’éviter la saturation des hôpitaux et de lutter contre la surmortalité. La HAS (Haute autorité santé) insiste sur la nécessité de vacciner en priorité les personnes à risques. C’est-à-dire les seniors (+ de 65 ans), les nourrissons, les femmes enceintes, personnes souffrant d’obésité et celles atteintes de certains affections chroniques.

Lors de la campagne 2019-20, le taux de vaccination chez les personnes fragiles était de 47.5% dans le Gard. Cette année, 170 947 personnes ont reçu une invitation à la vaccination réalisée par le régime général.