GARD "Les sages-femmes nous font naître, il faut les reconnaître" : la nouvelle proposition de loi portée par la députée Annie Chapelier
Par l'intermédiaire d'un communiqué adressé à la presse ce jour, la députée de la 4e circonscription du Gard annonce sa volonté de porter à l'Assemblée une proposition de loi visant à faire évoluer la profession de sage-femme.
"Les sages-femmes sont les premières personnes à nous accueillir à notre naissance. Elles nous permettent de vivre ce moment si naturel et si exceptionnel en confiance et en sécurité", fait d'abord constater Annie Chapelier. Or en France, "la profession de sage-femme est reconnue comme une profession médicale dans le code de la santé publique" alors que "la réalité est toute autre", aux yeux de celle qui est aussi infirmière-anesthésiste et donc, logiquement sensible aux questions liées à la santé. "Dans les faits, la profession de sage-femme se situe aujourd’hui dans une zone grise, entre le secteur médical et le paramédical."
Ainsi, en ce 5 mai 2021, journée internationale des sages-femmes, la députée de la 4e circonscription du Gard annonce être à l’initiative d’une proposition de loi visant à faire évoluer la profession de sage-femme et qui sera déposée prochainement. "Cette proposition de loi vise essentiellement à entériner la profession de sage-femme comme une profession médicale physiologique à part entière. Dans cette perspective, elle fait évoluer la formation initiale, le statut ainsi que les compétences des sages-femmes pour répondre à leur degré de responsabilités et de connaissances", précise le communiqué adressé à la presse ce mercredi, qui indique également que "la promotion des maisons de naissance et l’amélioration des parcours de soins en périnatalité sont aussi des ambitions au cœur de cette proposition de loi", le tout servant un seul et même objectif : "mieux répondre à la santé génésique des femmes".
Annie Chapelier, qui a construit cette proposition de loi en consultation avec l'aide de 19 organisations dont des organisations de sages-femmes, de gynécologues-obstétriciens et des instituts de recherche, dit vouloir apporter une réponse aux revendications des sages-femmes qui nous disent : "On vous fait naître, il faut nous reconnaître."