Hier après-midi, les représentants de la CGT, de la CFDT et de la CFTC étaient réunis à Alès pour évoquer la réforme des retraites.

"Un système injuste". C'est la formule qui est revenue plusieurs fois dans les bouches de Simon Gévaudan (CGT), Cédric Marrot (CFDT), Jean-Pierre Da Ros (CFTC) et Margaret Fuller (CFDT retraités) alors qu'ils parlaient de la réforme des retraites. "On demande de revoir le système en fonction de la réalité du monde du travail d'aujourd'hui", commence Simon Gévaudan.

"Autrefois, les gens avaient des carrières ininterrompues et, quand parfois elles l'étaient, c'était par choix. Mais c'est fini tout ça", déplore-t-il avant de proposer plusieurs pistes : la prise en compte des années d'études dans le calcul de la retraite ou encore l'égalité salariale entre les hommes et les femmes.

Représentant la CFDT, Cédric Marrot assure partager les revendications de son homologue auxquelles il ajoute la possibilité d'aménager sa fin de carrière à travers la création d'une "banque des temps". Il aimerait aussi un minimum de retraite plus élevé et que les retraités soient mieux accompagnés dans leurs démarches :"Il y a un déficit d'informations pour monter son dossier", regrette Cédric Marrot. D'une même voix, les syndicalistes ont enfin lancé un appel au gouvernement en demandant "des choix politiques de justice sociale pour le plus grand nombre".

Tony Duret