GARD On retrouve son ADN dans une maison cambriolée : il est acquitté
Bien que l’ADN de l’accusé ait été retrouvé sur les lieux d’un vol, celui-ci a été relaxé au bénéfice du doute.
Le 5 octobre 2017, un cambriolage est commis dans une résidence secondaire près de Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac. Quatre guitares ont été emportées par le(s) voleur(s) et deux seront finalement retrouvées dans un mazet à proximité, un endroit fréquenté par les jeunes du village.
Mais un élément permet aux enquêteurs de mettre un nom sur un suspect : de l’ADN a en effet été retrouvé sur une bouteille de bière abandonnée sur la table de la cuisine. C’est celui de Matthias, un jeune homme de 20 ans, inconnu des services de police et tout autant de la justice.
Ce vendredi 4 octobre, presque deux ans après les faits, il était convoqué pour la première fois de sa vie devant un tribunal, celui d’Alès en l’occurrence. En approchant de la barre, le jeune homme n’en mène pas large et explique à la juge, Amandine Abegg, qu’il ne comprend pas ce qu’il fait là. « Ce n’est pas moi ! Et je ne comprends toujours pas comment cette bière est arrivée là-bas », se défend-il.
Matthias a l’air sincère. La procureure, Nathalie Welte, hésite : « J’ai un doute dans ce dossier parce qu’on ne peut pas le relier de manière certaine à la scène. C’est pour cette raison que je demande la relaxe au bénéfice du doute ». Du pain béni pour l’avocat du jeune homme, Maître Julie Gras, qui plaide la même chose. Après le délibéré, le tribunal confirme la relaxe et permet à Matthias de repartir le cœur léger et avec un casier judiciaire toujours vierge.
Tony Duret