En grève depuis le 11 mai, les conducteurs de bus de l'entreprise Keolis ont décidé de passer à la vitesse supérieure en procédant à un blocage de la circulation à la gare routière de Nîmes cet après-midi. 

"Ça perturbe les usagers mais c'est le résultat d'une direction qui s'entête et qui veut tester aussi la pérennité de notre mouvement. Ce blocage est la conséquence d'une communication au point mort", dixit Sébastien Danis, membre du Comité social et économique au sein de Keolis Languedoc. En grève depuis le 11 mai, les chauffeurs de bus ont décidé de passer à l'action avec un nouveau blocage de la circulation en gare routière de Nîmes (voir vidéo ci-dessous), ce mardi après-midi. C'était déjà le cas hier.

"C'est un barrage filtrant. Toutes les cinq minutes, on laisse passer les bus pour rester dans le cadre légal", précise Sébastien Danis. Une opération qui a duré une trentaine de minutes afin de mettre la pression sur la direction. Les employés de Keolis réclament une revalorisation salariale et dénoncent un gel des salaires. Ils protestent également contre l'annualisation des salaires et souhaitent passer sur un format mensuel.

Hier, les grévistes ont rencontré Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région, délégué aux Transports. Depuis, ils ont obtenu un nouveau rendez-vous avec la direction ce mercredi matin à 10h.

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