Révélation de l'émission The Voice en 2013 où il avait atteint les demi-finales, Emmanuel Djob sera en concert le samedi 30 janvier au Zénith de Montpellier. Pour ce concert exceptionnel, il sera accompagné sur scène de 500 choristes et trois troupes de danses et performances. Un spectacle entièrement traduit en langue des signes, un défi technique et artistique pour cet artiste qui a fait ses gammes dans la musique gospel.
Objectif Gard. Tu joues au Zénith de Montpellier le 30 janvier prochain dans quel cadre ?
Emmanuel Djob. C'est une date qui annonce la sortie de mon nouvel album, j'avais à cœur de la faire à la maison, à Montpellier puisque je suis originaire de Montaud, et pour remercier mon public. J'ai eu l'idée des 500 choristes car cela ne pouvait pas se passer sans ces gens que je connais tous. En réalité cela peut ressembler à un projet pharaonique, mais ce ne sont que des retrouvailles entre amis. Le projet reste artisanal mais c'est un spectacle de qualité, je le dis car j'ai vu les répétitions des choristes et c'est vraiment magnifique. Cela donne un mélange convivial de haut niveau.
C'est ne première fois pour toi dans cette salle ?
Non ce n'est pas la première fois car j'avais déjà joué au Zénith avec différents groupes, il y a encore deux ans dans le cadre d'un festival inter religieux. Mais c'est une première fois avec ma propre musique.
Tu as participé à l'émission The Voice en 2013, qu'est-ce que cela t'a apporté ?
The Voice m'a apporté une plus grande notoriété pour être honnête. Et cela m'a aussi appris à être plus précis et concis dans ce que je fais. C'est une école de la confusion car en 2 mn 30 il faut convaincre un jury et un public. J'ai vraiment beaucoup appris et côtoyé des artistes exceptionnels comme Louane qui a fait parti de la même saison que moi, ou d'autres comme Luc Arbogast et Yoann Fréget. J'ai été subjugué par leur talent.
Le Gospel, c'est un peu la base de beaucoup de genre, quels sont tes influences musicales à toi ?
À part la plupart des chanteurs de gospel afro-américain, je citerai Fela Kuti, c'est mon maître absolu pour sa façon de voir la musique et son implication social et politique. Ensuite je dirai Ray Charles pour son supplément d'âme à toutes les phrases, même les plus simples. Et Bob Marley bien entendu, car le message est important et il est à la croisé de plusieurs cultures : celle des africains et des blancs anglo-saxons qu'il a réuni dans une musique de combat.
Tu te considères comme croyant ?
Je n'appartiens à aucune religieux. Je ne suis ni chrétien, ni musulman, ni juif. Par contre je connais la tradition chrétienne, mais je me suis forgé ma propre conviction spirituelle. Il y a la dimension physique, sociale, mais aussi celle de l'indicible que l'on retrouve dans la spiritualité. Dans ma musique, c'est tout le temps présent même si elle a une connotation chrétienne. Je pense que même les musiques les plus profanes ont une vocation spirituelle. Je viens du gospel mais le concert sera basé sur les chansons de mon album qui n'est pas gospel, mais plus proche de la pop, soul et du blues.
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Baptiste Manzinali